Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Olivier Damaisin

 

Le 1° du III de l’article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales est abrogé. 

Exposé sommaire

Il faut redonner des libertés aux collectivités territoriales et leur permettre de pouvoir s’administrer

librement, sans les effets de seuils particulièrement dévastateurs en secteur rural en ayant obligé des

fusions de communautés de communes qui ont entrainé la création de nouvelles entités bien souvent

éloignées des bassins de vie quotidienne.

Un seuil de 15 000 habitants pour créer une intercommunalité n’a pas du tout la même signification

et les mêmes conséquences dans l’ouest du département du Tarn ou en région Île-de-France.

L’objet de cet amendement est de supprimer les seuils de population entre 15 000 et 5 000 habitants,

pondérés par des calculs technocratiques complexes, difficilement compréhensibles par les élus et

totalement rébarbatifs pour la population.

Sur le territoire national, quelques intercommunalités sont encore légèrement en-dessous de ces

seuils. Il s’agit de préserver leur capacité, si elles le souhaitent, à pouvoir continuer à fonctionner

ensemble sans être obligatoirement rattachées à d’autres intercommunalités, souvent de tailles déjà

significatives et qui ne souhaitent pas accueillir de nouveaux membres.

Il ne s’agit pas de détricoter ce qui a été fait et qui marche mais simplement de corriger les

effets dévastateurs de la loi NOTRe, et de redonner des espaces de liberté aux communes pour

pouvoir se regrouper dans le périmètre et à l’échelle qui leur paraissent le plus pertinent.