Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Vincent Descoeur
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Vigier
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de monsieur le député Stéphane Viry
Photo de monsieur le député Jean-Luc Bourgeaux
Photo de monsieur le député Fabrice Brun
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de monsieur le député Gérard Cherpion
Photo de madame la députée Sylvie Bouchet Bellecourt
Photo de madame la députée Virginie Duby-Muller
Photo de madame la députée Edith Audibert
Photo de monsieur le député Mansour Kamardine
Photo de madame la députée Sandra Boëlle
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député Alain Ramadier
Photo de madame la députée Valérie Beauvais
Photo de monsieur le député Pierre Cordier
Photo de madame la députée Frédérique Meunier
Photo de madame la députée Nathalie Serre
Photo de madame la députée Émilie Bonnivard
Photo de monsieur le député Frédéric Reiss
Photo de monsieur le député Julien Dive
Photo de monsieur le député Philippe Meyer
Photo de monsieur le député Jacques Cattin
Photo de monsieur le député Pierre-Henri Dumont
Photo de madame la députée Nathalie Porte
Photo de monsieur le député Jean-Claude Bouchet
Photo de monsieur le député Gérard Menuel

À la seconde phrase de l’alinéa 4, supprimer les mots :

« leur désignation ou ».

Exposé sommaire

La légitime prévention des conflits d’intérêts ne justifie pas que les élus ne soient pas protégés lorsqu’ils statuent sur leur désignation dans la personne morale : en l’état, si la collectivité désigne un grand nombre de représentants au sein d’un organisme extérieur et que tous les candidats doivent quitter la séance, le quorum pourrait ne pas être respecté, ce qui empêcherait paradoxalement toute désignation.

 

Par ailleurs, ne pas protéger l’élu qui se prononce sur une délibération attribuant un prêt, une subvention ou une aide de la collectivité ou du groupement semble une précaution excessive : ces décisions constituent le prolongement naturel et légal de la décision de la collectivité locale d’adhérer à un organisme et d’y mandater des représentants. Dès lors que l’élu ne poursuit pas un intérêt distinct de celui de la collectivité, c’est l’intérêt de la collectivité qu’il poursuit en participant à la décision.

Cette communauté d’intérêts entre la collectivité et l’organisme n’apparaît juridiquement problématique que dans le cadre de l’attribution des contrats publics soumis au code de la commande publique, où une absolue égalité de traitement s’impose entre l’organisme et les autres personnes morales. Il est donc proposé de la maintenir.