Fabrication de la liasse
Tombé
(mercredi 26 janvier 2022)
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

À la première phrase de l’alinéa 6, substituer à la date :

« 2025 »

la date :

« 2024 ».

Exposé sommaire

Par cet amendement, nous vous proposons de rapprocher et maintenir un horizon décent d’interdiction progressive des additifs nitrés. En effet, l’autorisation de deux ans supplémentaires de commercialisation de ces produits dont la nocivité est avérée apparaît comme le maximum acceptable, d’autant que les grands acteurs de la filière ont jusqu’à présent fait perdre du temps à tout le monde. A leurs profits, et aux dépens de notre santé publique. Cet amendement se propose d’être un garde-fou pour appuyer les efforts parlementaires pour réglementer l’usage des additifs nitrés dans les productions alimentaires proposées sur le territoire national. Il est nécessaire que l’intérêt général s’impose sans trembler, malgré les pressions et les intérêts en jeu.

Par cet amendement, nous souhaitons saluer le travail des rapporteurs sur ce sujet depuis des années, en rapprochant la date d’interdiction de toute utilisation des additifs nitrés. Leur nocivité ne fait heureusement plus débat, même si les marchands de doute nous ont encore une fois fait perdre un temps précieux, et dans le temps imparti des concitoyens empoisonnés, pour reprendre les termes forts du professeur Denis Corpet (INRAE) interrogé au cours de la mission d’information d’information.La production alimentaire est intrinsèquement politique, c’est pourquoi il faut faire prévaloir l’intérêt général en la matière. Ce serait d’ailleurs un beau nom de ministère.