Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Jean-Christophe Lagarde
Photo de madame la députée Sophie Auconie
Photo de monsieur le député Olivier Becht
Photo de monsieur le député Thierry Benoit
Photo de monsieur le député Pierre-Yves Bournazel
Photo de monsieur le député Guy Bricout
Photo de madame la députée Laure de La Raudière
Photo de monsieur le député Stéphane Demilly
Photo de madame la députée Béatrice Descamps
Photo de monsieur le député Philippe Dunoyer
Photo de monsieur le député Yannick Favennec-Bécot
Photo de madame la députée Agnès Firmin Le Bodo
Photo de monsieur le député Philippe Gomès
Photo de monsieur le député Antoine Herth
Photo de monsieur le député Vincent Ledoux
Photo de monsieur le député Maurice Leroy
Photo de madame la députée Lise Magnier
Photo de monsieur le député Christophe Naegelen
Photo de madame la députée Maina Sage
Photo de madame la députée Nicole Sanquer
Photo de monsieur le député Francis Vercamer
Photo de monsieur le député Michel Zumkeller

Après le troisième alinéa de l’article 72‑2 de la Constitution, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Pour les communes et leurs groupements, la loi organique détermine la part minimale de leurs ressources qui est constituée de recettes fiscales dont ils peuvent, dans les limites prévues par la loi, fixer l’assiette, le taux ou le tarif. »

Exposé sommaire

Cet amendement traduit la proposition n° 2 de la mission flash sur l’autonomie financière des collectivités territoriales, approuvée par la Délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation lors de sa réunion du 9 mai 2018.

Il vise à compléter l’exigence d’autonomie financière des collectivités par un droit à une certaine autonomie fiscale pour le bloc communal. La portée de cet amendement qui ne vise que les communes et leurs groupements s'explique par la réalité du financement des différentes catégories de collectivités qui ne permet, malheureusement, d’envisager une consécration d’une exigence d’autonomie fiscale seulement pour le bloc communal.

En effet, en application de la loi « NOTRe », seules les communes disposent désormais d’une compétence générale. Elles sont ainsi les seules collectivités qui peuvent intervenir dans tout domaine, ce qui justifie, dans un souci de garantie de cette liberté d’intervention mais aussi de responsabilisation des élus, qu’elles seules se voient reconnaître une autonomie fiscale.

Par ailleurs, les communes, même intégrées dans des établissements publics de coopération intercommunale, demeurent par essence l’échelon de la proximité avec les citoyens. C’est donc pour le bloc communal que l’exigence de démocratie locale et d’un lien direct entre le citoyen-contribuable et la collectivité est la plus forte.