- Texte visé : Projet de loi n°1088 relatif à la croissance et la transformation des entreprises
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi relatif à la croissance et la transformation des entreprises
À l’alinéa 16, substituer aux mots :
« mise en œuvre, éventuellement avec des adaptations locales, par chaque chambre de commerce et d’industrie de région. »,
les mots et la phrase suivants :
« à disposition, éventuellement avec des adaptations locales, des chambres de commerce et d’industrie de région et des chambres de commerces et d’industrie territoriales. Elle s’assure de la bonne péréquation territoriale des moyens des chambres de commerce et d’industrie pour favoriser l’équité territoriale et le développement économique de tous les territoires. »
Face à la métropolisation croissante de notre pays, la tentation est grande de chercher ces économies de mutualisation en concentrant les moyens vers les CCI régionales. Il faut au contraire faire plus pour ceux qui ont moins et donc favoriser l’autonomie et les ressources des CCI territoriales hors des métropoles. Les territoires métropolitains possèdent déjà de nombreuses structures d’accompagnement des entreprises : réseaux d’entrepreneurs, pépinières, incubateurs, marketing territorial, BPI France… On peut y entreprendre sans forcément avoir besoin du soutien de la CCI, au contraire des autres territoires où la mission de service public des CCI est essentielle si l’on ne veut pas créer de zones blanches de l’accompagnement entrepreneurial. La tête de réseau CCI France doit agir et s’engager comme une véritable agence de cohésion des territoires, autorité régulatrice et surtout garante de cette péréquation territoriale. L’amendement vise à préciser ce rôle dans l’énoncé des missions de CCI France.