Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Après le mot :

« par »,

rédiger ainsi la fin de l’alinéa 6 :

« leur exposition ou celle de l’un de leurs ascendants, à des produits phytopharmaceutiques. »

Exposé sommaire

Comme le souligne le rapport de l’Inspection générale des finances, du Conseil général de l’alimentation et de l’inspection générale des affaires sociales de janvier 2018 intitulé « La préfiguration d’un fonds d’aide aux victimes de produits phytopharmaceutiques » : « le faible nombre de reconnaissances depuis dix années lié à l’usage restrictif des tableaux de maladies professionnelles n’est pas à la hauteur de la réalité du nombre de victimes ». La révision des tableaux des maladies professionnelles permettrait de s’approcher du nombre réel de victimes. Le sujet de l’épandage des produits phytopharmaceutiques et de ses risques sur les riverains doit également être pris en compte.

Plus que des campagnes de prévention sur les risques liés à l’exposition à ces produits, nous continuerons de demander et soutenir une transition vers un modèle agricole sain pour toutes et tous. Le groupe la France Insoumise avait également demandé la mise en place d’interdictions d’épandage plus restrictives autour des lieux publics par le biais de zones tampons de 200 mètres dans le cadre de l’examen du projet de loi Agriculture et Alimentation. Cela a été refusé, alors même que les dangers de ces produits sont avérés. La part de responsabilité de l’industrie phytopharmaceutique dans l’apparition de maladies chez les professionnels exposés à leurs produits est estimée à environ 25 %. En toute connaissance de cause et passivité, l’État doit indemniser toutes les victimes de l’usage de ces produits.