Fabrication de la liasse
Rejeté
(jeudi 20 juin 2019)
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine
Photo de madame la députée Clémentine Autain
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Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin

Rédiger ainsi cet article :

« Sont approuvés les objectifs et les moyens d’un programme de développement sur la période 2018 à 2028, définis par la présente loi, d’un montant au moins égal à 1,8 milliards d’euros.

« L’exécution de ces programmes entraîne l’inscription de crédits supplémentaires pour le budget de l’État par rapport à ceux figurant dans la loi n° 2018‑1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019. Ces crédits sont notamment répartis comme suit :

« 

Rénovations et construction d’écoles480 M€
Voirie238 M€
Eau et assainissement480 M€
Équipements sportifs et culturels40 M€
Logement social500 M€

 

« Indépendamment des crédits du budget de l’État prévus au tableau ci-dessus, les régimes de sécurité sociale assurent, pour ce qui les concerne, la réalisation de l’égalité sociale pleine et entière dans le respect de l’agenda fixé au titre III. »

Exposé sommaire

Par cet amendement, nous proposons de donner à Mayotte les moyens de réaliser le programme de rattrapage envisagé par les élus mahorais au sein de l’Association des maires de Mayotte.

En effet, par cet amendement nous proposons un programme de développement porté par un budget minimum de 1,8 milliards d’euros sur la période 2018/2028 et comportant des objectifs fixés par les élus mahorais après la crise qui avait touché leur île (1).

Nous estimons ainsi que le plan proposé la présente loi, à hauteur de 994 millions d’euros, est insuffisant.

La Cour des comptes estimait dans un rapport de 2016 que l’État semblait « s’être engagé dans une logique de »rattrapage« implicite et partiel par rapport aux autres DOM » car « l’effort budgétaire global par habitant à Mayotte demeure inférieur à celui consenti dans ces départements » (2). En effet, l’État dépense 3 964 € par an par habitant à Mayotte, alors qu’il en dépense 6 420 € en Guyane. Il est temps que le Gouvernement réalise l’urgence des mesures à mettre en place à Mayotte qui n’est pas un sous-département.

L’Association des maires de Mayotte détaille dans un document le plan de rattrapage budgétisé (3).


(1) https ://www.lemonde.fr/politique/article/2018/03/06/cinq-questions-sur-la-situation-a-mayotte_5266598_823448.html


(2) https ://www.ccomptes.fr/sites/default/files/EzPublish/20160113-synthese-rapport-thematique-departementalisation-Mayotte.pdf


(3) https ://www.association-des-maires-de-mayotte.com/wp-content/uploads/2018/04/Vers-Mayotte-en-2028-Version-actualis %C3 %A9e-13‑4-18.pdf