Fabrication de la liasse
Rejeté
(jeudi 13 juin 2019)
Photo de madame la députée Laurianne Rossi
Photo de monsieur le député Jean-Noël Barrot
Photo de madame la députée Fabienne Colboc
Photo de madame la députée Véronique Hammerer
Photo de monsieur le député Sacha Houlié
Photo de madame la députée Ramlati Ali
Photo de madame la députée Delphine Bagarry
Photo de monsieur le député Mounir Belhamiti
Photo de madame la députée Barbara Bessot Ballot
Photo de madame la députée Danielle Brulebois
Photo de monsieur le député Stéphane Buchou
Photo de madame la députée Carole Bureau-Bonnard
Photo de monsieur le député Sébastien Cazenove
Photo de madame la députée Annie Chapelier
Photo de madame la députée Christine Le Nabour
Photo de monsieur le député Olivier Damaisin
Photo de madame la députée Typhanie Degois
Photo de madame la députée Jennifer De Temmerman
Photo de monsieur le député Loïc Dombreval
Photo de monsieur le député Jean-Marie Fiévet
Photo de madame la députée Emmanuelle Fontaine-Domeizel
Photo de monsieur le député Romain Grau
Photo de monsieur le député Cyrille Isaac-Sibille
Photo de monsieur le député Rodrigue Kokouendo
Photo de madame la députée Laurence Maillart-Méhaignerie
Photo de madame la députée Jacqueline Maquet
Photo de monsieur le député Jacques Marilossian
Photo de madame la députée Sereine Mauborgne
Photo de madame la députée Cécile Muschotti
Photo de monsieur le député Patrice Perrot
Photo de madame la députée Claire Colomb-Pitollat
Photo de madame la députée Barbara Pompili
Photo de madame la députée Marie-Pierre Rixain
Photo de madame la députée Nathalie Sarles
Photo de madame la députée Huguette Tiegna
Photo de monsieur le député Stéphane Trompille
Photo de madame la députée Laurence Vanceunebrock
Photo de monsieur le député Patrick Vignal
Photo de monsieur le député Benoit Simian
Photo de monsieur le député Jean François Mbaye
Photo de monsieur le député Dominique Da Silva
Photo de madame la députée Sarah El Haïry
Photo de monsieur le député Guillaume Gouffier Valente

L’article L. 572‑6 du code de l’environnement est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Les plans de prévention du bruit dans l’environnement sont opposables à toute personne publique ou privée ».

Exposé sommaire

La directive du 25 juin 2002 relative à l’évaluation et à la gestion du bruit dans l’environnement prévoit l’élaboration de cartes de bruit (les cartes stratégiques de bruit - CSB) et de Plans de prévention du bruit dans l’environnement (PPBE).

Les PPBE sont des documents qui « tendent à prévenir les effets du bruit, à réduire, si nécessaire, les niveaux de bruit, ainsi qu’à protéger les zones calmes ». Ils comportent une combinaison de mesures destinées à prévenir ou réduire le bruit

La détermination des zones à traiter et des mesures à mettre en œuvre est guidée par le diagnostic fourni par les cartes de bruit. Les cartes de bruit présentent les diagnostics de l’exposition au bruit des populations. Elles servent de base à l’élaboration des PPBE qui ont pour objectifs de prévenir les effets du bruit, réduire les niveaux de bruit dans les situations critiques, protéger les « zones calmes »

Sont visées par un PPBE chacune des infrastructures routières et autoroutières dont le trafic annuel est supérieur à 3 millions de véhicules, chacune des infrastructures ferroviaires dont le trafic annuel est supérieur à 30 000 passages de train, les agglomérations de plus de 100 000 habitants dont la liste est fixée par arrêté conjoint des ministres chargés de l’environnement et de l’intérieur.

Contrairement aux plans d’exposition au Bruit (Article 147‑3 du code de l’urbanisme) et au classement sonore des voies (L. 571‑10 du code de l’environnement), les PPBE ne sont pas des documents opposables juridiquement, comme l’a rappelé le Ministère de l’environnement dans sa circulaire du 7 juin 2007 relative à l’élaboration des cartes de bruit et des plans de prévention du bruit dans l’environnement. La non opposabilité des PPBE a été rappelée par réponse du ministre de l’environnement à la question écrite du Député André Wojciechowski en date du 18 septembre 2007.

Par conséquent, il apparaît nécessaire que ces documents visant à prévenir les effets du bruit et à réduire les niveaux de bruit dans les situations critiques soit opposables juridiquement afin de protéger au mieux les citoyens de cette pollution sonore.