- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi, après engagement de la procédure accélérée, de Mme Bérangère Couillard, M. Guillaume Gouffier-Cha et plusieurs de leurs collègues visant à protéger les victimes de violences conjugales (2478)., n° 2587-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Rédiger ainsi l’intitulé du chapitre V :
« Dispositions relatives à l’accompagnement dans le milieu médical des victimes de violences conjugales ».
Comme l'a montré la discussion qui a eu lieu en commission des Lois, l'intitulé du chapitre V de la proposition de loi apparaît excessivement restrictif, mais aussi déroutant pour l'observateur. Il laisse penser que la loi organiserait la levée générale du secret médical dans les affaires de violences conjugales. Tel n'est pas le cas : l'objectif consiste, dans une rédaction qui a reçu l'aval de l'Ordre des médecins, à autoriser un professionnel de santé, dans des situations particulièrement encadrées, à adresser un signalement à l'autorité judiciaire sans que sa responsabilité disciplinaire et pénale puisse être mise en cause.
Cette disposition n'a vocation à recevoir application qu'en cas de danger vital immédiat pour la victime. Surtout, il importe de rappeler qu'elle ne constitue qu'une des modalités de l'action des professionnels de santé lorsqu'ils se trouvent confrontés à des victimes de violences conjugales et de l'accompagnement qui peut leur être apporté.