Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Philippe Chalumeau

Philippe Chalumeau

Membre du groupe La République en Marche

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Photo de monsieur le député Rémy Rebeyrotte

Rémy Rebeyrotte

Membre du groupe La République en Marche

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Photo de monsieur le député François Cormier-Bouligeon

François Cormier-Bouligeon

Membre du groupe La République en Marche

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Photo de monsieur le député Olivier Damaisin

Olivier Damaisin

Membre du groupe La République en Marche

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Photo de monsieur le député Daniel Labaronne

Daniel Labaronne

Membre du groupe La République en Marche

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Photo de madame la députée Séverine Gipson

Séverine Gipson

Membre du groupe La République en Marche

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Photo de madame la députée Florence Provendier

Florence Provendier

Membre du groupe La République en Marche

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Photo de madame la députée Carole Bureau-Bonnard

Carole Bureau-Bonnard

Membre du groupe La République en Marche

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Photo de monsieur le député Guillaume Chiche

Guillaume Chiche

Membre du groupe La République en Marche

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Photo de madame la députée Valéria Faure-Muntian

Valéria Faure-Muntian

Membre du groupe La République en Marche

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Photo de monsieur le député Grégory Besson-Moreau

Grégory Besson-Moreau

Membre du groupe La République en Marche

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Photo de monsieur le député Jacques Krabal

Jacques Krabal

Membre du groupe La République en Marche

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Photo de madame la députée Valérie Gomez-Bassac

Valérie Gomez-Bassac

Membre du groupe La République en Marche

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Photo de madame la députée Sophie Auconie

Sophie Auconie

Membre du groupe UDI, Agir et Indépendants

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Photo de madame la députée Jacqueline Dubois

Jacqueline Dubois

Membre du groupe La République en Marche

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Photo de monsieur le député Damien Adam

Damien Adam

Membre du groupe La République en Marche

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Photo de madame la députée Olivia Grégoire

Olivia Grégoire

Membre du groupe La République en Marche

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Photo de monsieur le député Anthony Cellier

Anthony Cellier

Membre du groupe La République en Marche

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Photo de madame la députée Fabienne Colboc

Fabienne Colboc

Membre du groupe La République en Marche

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I. – L’article 388‑2 du code civil est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Les intérêts de l’enfant apparaissent en opposition avec ceux de ses représentants légaux lorsque ces derniers sont ses parents, que des violences ont été commises par l’un des parents sur l’autre ainsi que sur l’enfant, et qu’il est constaté une emprise manifeste de l’un des époux sur son conjoint. »

II. – L’article 706‑50 du code de procédure pénale est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« La protection des intérêts de l’enfant n’est pas complètement assurée par ses représentants légaux lorsque ces derniers sont ses parents, que des violences ont été commises par l’un des parents sur l’autre ainsi que sur l’enfant, et qu’il est constaté une emprise manifeste de l’un des époux sur son conjoint. »

Exposé sommaire

Le code civil et le code de procédure pénal prévoient déjà la nomination d’un Administrateur ad hoc (AAH) pour représenter l’enfant lorsque, dans une procédure, « les intérêts d’un mineur apparaissent en opposition avec ceux de ses représentant légaux ».

L’AAH, tel qu’il existe déjà, ne se contente pas de représenter le mineur en justice, il l’accompagne, le soutient, l’écoute et devient son véritable défenseur aux côtés de l’avocat.

Dans le cas des violences conjugales, il arrive déjà que l’AAH soit sollicité lorsque le parent victime est partagé entre son enfant et son conjoint, ou lorsqu’il est dépassé par la situation face à laquelle il se trouve confronté. L’AAH devient alors un soutien pour le parent victime, en prenant en charge la procédure judiciaire (accompagnement, démarches) tout en évitant au parent victime le choix d’arbitrer entre le conjoint violent et l’enfant victime. Aussi, l’AAH ne doit pas être perçu comme une dépossession pour le parent, mais comme un appui, un soutien.

L’amendement ci-dessus ne renforce pas l’obligation du recours à l’AAH, toutefois il précise un fait déjà reconnu par les magistrats et les associations : les « intérêts du mineur apparaissent en opposition avec ceux des représentants légaux » (art. 388‑2 code civil) lorsque le parent tuteur légal de l’enfant est lui-même violenté et semble être sous l’emprise du conjoint.

La conservation de cette notion « d’emprise » permet de donner une souplesse au juge en charge de la décision de la nomination ou non d’un AAH.