Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Après la première occurrence du mot :

« doit »,

rédiger ainsi la fin de la seconde phrase de l’alinéa 2 :

« obtenir obligatoirement le consentement de la victime majeure. »

Exposé sommaire

Ceci est un amendement de repli.

Conformément à nos précédents exposés des motifs, l’accompagnement des victimes ne doit pas leur faire perdre leur autonomie et leur indépendance.

Les violences conjugales sont le résultat d’une société patriarcale qui met les hommes dans une position paternaliste vis-à-vis des femmes. Retirer aux femmes victimes leur consentement quant à la procédure judiciaire, ne serait que reproduire les mêmes mécanismes qui sont en grande partie responsables des violences systémiques qu’elles subissent. Accompagner les femmes victimes répond à un enjeu de survie, mais également d’émancipation dans notre société patriarcale.

Laisser le choix de porter plainte ou non, c’est rendre aux femmes victimes de violences leur libre arbitre, leur indépendance et leur liberté. C’est par ailleurs la position défendue par plusieurs organisations féministes, comme Osez le féminisme. Gilles Lazimi, médecin engagé, qualifie la levée du secret médical, et donc, la non-obligation de consentement comme une « violence supplémentaire » pour les victimes.