Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Sophie Auconie
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Photo de monsieur le député Pascal Brindeau
Photo de monsieur le député Paul Christophe
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Photo de monsieur le député Christophe Naegelen
Photo de madame la députée Maina Sage
Photo de madame la députée Nicole Sanquer
Photo de monsieur le député Michel Zumkeller

Le début de la première phrase du second alinéa de l’article 132‑43 du code pénal est ainsi rédigé :

« À l’exception des interdictions d’entrer en relation, ces mesures... (le reste sans changement) ».

Exposé sommaire

Cet amendement propose que soient maintenues les interdictions d’entrer en relation que le juge a prononcé dans le cadre d’une mise à l’épreuve lorsque l’auteur des violences conjugales est incarcéré. En effet, dans le droit positif toutes les obligations prononcées dans le cadre d’une mise à l’épreuve sont suspendues lorsque l’individu est incarcéré. Or, cela pemet à l’auteur des violences de continuer à harceler et à maintenir son emprise sur la victime en demandant des parloirs ou des unités de vie familiale. Le législateur doit intervenir pour mettre fin à toute forme de harcèlement moral au sein du couple et protéger les enfants mineurs.

Cet amendement est inspiré de la recommandation n° 22 du rapport de l’Inspection générale de la justice sur les homicides conjugaux.