Fabrication de la liasse
Rejeté
(vendredi 17 avril 2020)
Photo de monsieur le député Lionel Causse
Photo de madame la députée Émilie Cariou
Photo de monsieur le député Jacques Maire
Photo de madame la députée Pascale Fontenel-Personne
Photo de madame la députée Frédérique Lardet
Photo de monsieur le député Jean-Michel Mis
Photo de madame la députée Carole Grandjean
Photo de monsieur le député Denis Sommer
Photo de monsieur le député Christophe Blanchet
Photo de madame la députée Barbara Pompili
Photo de madame la députée Marion Lenne
Photo de monsieur le député Alain Perea
Photo de madame la députée Michèle Peyron
Photo de madame la députée Jacqueline Dubois
Photo de madame la députée Anne-France Brunet
Photo de madame la députée Valérie Thomas
Photo de madame la députée Fiona Lazaar
Photo de madame la députée Claire Colomb-Pitollat
Photo de madame la députée Nathalie Sarles
Photo de monsieur le député Bertrand Bouyx
Photo de monsieur le député Bertrand Sorre
Photo de madame la députée Stéphanie Kerbarh
Photo de madame la députée Danielle Brulebois
Photo de monsieur le député Jean-Marc Zulesi
Photo de monsieur le député Pierre-Alain Raphan
Photo de monsieur le député Didier Le Gac
Photo de madame la députée Florence Granjus
Photo de monsieur le député Yves Daniel
Photo de monsieur le député Vincent Thiébaut
Photo de monsieur le député Stéphane Travert
Photo de madame la députée Delphine Bagarry
Photo de madame la députée Nicole Le Peih
Photo de madame la députée Sira Sylla
Photo de madame la députée Bénédicte Pételle
Photo de monsieur le député Yannick Haury
Photo de monsieur le député Rodrigue Kokouendo
Photo de monsieur le député Thomas Rudigoz
Photo de madame la députée Laurence Maillart-Méhaignerie
Photo de madame la députée Sandra Marsaud
Photo de madame la députée Aude Amadou
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de madame la députée Frédérique Tuffnell
Photo de monsieur le député Matthieu Orphelin
Photo de monsieur le député Pierre Cabaré
Photo de madame la députée Annie Chapelier
Photo de madame la députée Martine Leguille-Balloy
Photo de madame la députée Liliana Tanguy
Photo de madame la députée Christine Hennion
Photo de madame la députée Monica Michel-Brassart
Photo de madame la députée Corinne Vignon
Photo de madame la députée Martine Wonner
Photo de madame la députée Véronique Hammerer
Photo de madame la députée Anissa Khedher
Photo de madame la députée Stella Dupont
Photo de monsieur le député Stéphane Claireaux
Photo de madame la députée Sandrine Mörch
Photo de monsieur le député Jean-Luc Fugit
Photo de madame la députée Alexandra Valetta Ardisson
Photo de madame la députée Aude Bono-Vandorme
Photo de monsieur le député Patrick Vignal
Photo de monsieur le député Gaël Le Bohec
Photo de monsieur le député Pascal Bois
Photo de monsieur le député Stéphane Trompille
Photo de madame la députée Sandrine Le Feur
Photo de madame la députée Élisabeth Toutut-Picard
Photo de madame la députée Nicole Trisse
Photo de monsieur le député François de Rugy
Photo de monsieur le député Yves Blein
Photo de monsieur le député Patrice Perrot
Photo de monsieur le député Jacques Savatier
Photo de monsieur le député Stéphane Testé
Photo de madame la députée Laurianne Rossi
Photo de monsieur le député Hervé Pellois
Photo de monsieur le député Cédric Villani
Photo de monsieur le député Cédric Roussel
Photo de madame la députée Amélia Lakrafi

Après l’article 235 ter ZF du code général des impôts, il est inséré un article 235 ter ZG ainsi rédigé :

« Art. 235 ter ZG. – I. – Les personnes mentionnées au 1° du A et aux 1° à 6° du B du I de l’article L. 612‑2 du code monétaire et financier sont assujetties à une contribution extraordinaire égale à l’impôt sur les bénéfices des sociétés calculée sur leurs résultats imposables pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2019 aux taux mentionnés à l’article 219 du présent code.

« II. – La contribution est déclarée, contrôlée et recouvrée selon les mêmes règles et sous les mêmes garanties et sanctions qu’en matière d’impôt sur les bénéfices des sociétés. »

Exposé sommaire

Le présent amendement vise à instaurer une taxe exceptionnelle sur les bénéfices des banques et des compagnies d’assurances d’un montant égale à l'impôt sur les bénéfices des sociétés sur l’année 2019. Le produit de cette contribution extraordinaire pourrait participer au financement du fonds de solidarité à destination des entreprises particulièrement touchées par les conséquences économiques, financières et sociales de la propagation de l'épidémie de covid-19 et des mesures prises pour limiter cette propagation.

Compte tenu de l’état d’urgence économique et sanitaire actuel, il apparaît nécessaire de mettre en place de nouveaux mécanismes de solidarités afin de garantir la survie des milliers de petites et moyennes entreprises, qui constituent le cœur de notre tissu économique local.  Très gravement impactées par l’arrêt de notre économie, elles nécessitent aujourd’hui d’être fortement soutenues, comme l’avaient été les banques au moment de la crise financière de 2008.

La contribution des banques et des assurances pourrait permettre un abondement de plusieurs milliards d’euros du fonds de solidarité et ainsi financer un élargissement du nombre de bénéficiaires de ce fonds. Les résultats nets largement excédentaires publiés ces dernières années par les principales banques et compagnies d’assurance française permettent d’estimer que cette mesure aura un impact limité sur leur solvabilité.

Les assurances profitent notamment d’un important effet d’aubaine lié à une baisse de la sinistralité suite à l’instauration des mesures de confinement, ce qui va leur permettre de dégager dans les prochains mois d’importants bénéfices additionnels. Il est donc parfaitement légitime qu’elles contribuent à soutenir ceux qui, au contraire, subissent directement les conséquences de cette crise majeure pour notre économie.

En contribuant au fonds de solidarité, les banques et les assurances en seraient elles-mêmes les premières bénéficiaires. Leur stabilité et leur rentabilité s’appuient sur le dynamisme de l’économie réelle et des milliers d’entreprises et de commerces disséminés sur l’ensemble de notre territoire. Abonder ce fonds de solidarité reviendrait à pérenniser ce qui constitue le cœur de notre tissu économique local et permettrait de soutenir une reprise rapide de l’activité dont les banques et les assurances seraient pleinement bénéficiaires.