Fabrication de la liasse
Rejeté
(jeudi 16 avril 2020)
Photo de monsieur le député Éric Woerth
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Gilles Carrez
Photo de monsieur le député Marc Le Fur
Photo de monsieur le député Damien Abad
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de monsieur le député Julien Aubert
Photo de madame la députée Nathalie Bassire
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de madame la députée Valérie Beauvais
Photo de madame la députée Émilie Bonnivard
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de monsieur le député Ian Boucard
Photo de monsieur le député Jean-Claude Bouchet
Photo de madame la députée Valérie Boyer
Photo de madame la députée Marine Brenier
Photo de monsieur le député Xavier Breton
Photo de monsieur le député Bernard Brochand
Photo de monsieur le député Fabrice Brun
Photo de monsieur le député Jacques Cattin
Photo de monsieur le député Gérard Cherpion
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de monsieur le député Éric Ciotti
Photo de monsieur le député Pierre Cordier
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député François Cornut-Gentille
Photo de madame la députée Marie-Christine Dalloz
Photo de monsieur le député Olivier Dassault
Photo de monsieur le député Claude de Ganay
Photo de monsieur le député Charles de la Verpillière
Photo de monsieur le député Bernard Deflesselles
Photo de monsieur le député Rémi Delatte
Photo de monsieur le député Vincent Descoeur
Photo de monsieur le député Fabien Di Filippo
Photo de monsieur le député Éric Diard
Photo de monsieur le député Julien Dive
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Door
Photo de madame la députée Marianne Dubois
Photo de madame la députée Virginie Duby-Muller
Photo de monsieur le député Pierre-Henri Dumont
Photo de monsieur le député Daniel Fasquelle
Photo de monsieur le député Jean-Jacques Ferrara
Photo de monsieur le député Nicolas Forissier
Photo de monsieur le député Laurent Furst
Photo de monsieur le député Jean-Jacques Gaultier
Photo de madame la députée Annie Genevard
Photo de monsieur le député Claude Goasguen
Photo de monsieur le député Philippe Gosselin
Photo de monsieur le député Jean-Carles Grelier
Photo de madame la députée Claire Guion-Firmin
Photo de monsieur le député Michel Herbillon
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Sébastien Huyghe
Photo de monsieur le député Christian Jacob
Photo de monsieur le député Mansour Kamardine
Photo de madame la députée Brigitte Kuster
Photo de madame la députée Valérie Lacroute
Photo de monsieur le député Guillaume Larrivé
Photo de madame la députée Constance Le Grip
Photo de monsieur le député Sébastien Leclerc
Photo de madame la députée Geneviève Levy
Photo de monsieur le député David Lorion
Photo de monsieur le député Gilles Lurton
Photo de monsieur le député Emmanuel Maquet
Photo de monsieur le député Olivier Marleix
Photo de monsieur le député Franck Marlin
Photo de monsieur le député Jean-Louis Masson
Photo de monsieur le député Gérard Menuel
Photo de madame la députée Frédérique Meunier
Photo de monsieur le député Maxime Minot
Photo de monsieur le député Jérôme Nury
Photo de monsieur le député Jean-François Parigi
Photo de monsieur le député Éric Pauget
Photo de monsieur le député Guillaume Peltier
Photo de monsieur le député Bernard Perrut
Photo de madame la députée Bérengère Poletti
Photo de monsieur le député Jean-Luc Poudroux
Photo de monsieur le député Aurélien Pradié
Photo de monsieur le député Didier Quentin
Photo de monsieur le député Alain Ramadier
Photo de madame la députée Nadia Ramassamy
Photo de monsieur le député Robin Reda
Photo de monsieur le député Frédéric Reiss
Photo de monsieur le député Jean-Luc Reitzer
Photo de monsieur le député Bernard Reynès
Photo de monsieur le député Vincent Rolland
Photo de monsieur le député Martial Saddier
Photo de monsieur le député Antoine Savignat
Photo de monsieur le député Raphaël Schellenberger
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de monsieur le député Éric Straumann
Photo de madame la députée Michèle Tabarot
Photo de monsieur le député Jean-Charles Taugourdeau
Photo de monsieur le député Guy Teissier
Photo de monsieur le député Jean-Louis Thiériot
Photo de madame la députée Laurence Trastour-Isnart
Photo de madame la députée Isabelle Valentin
Photo de monsieur le député Pierre Vatin
Photo de monsieur le député Patrice Verchère
Photo de monsieur le député Arnaud Viala
Photo de monsieur le député Michel Vialay
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Vigier
Photo de monsieur le député Stéphane Viry

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
ProgrammesAutorisations d’engagement suppl. ouvertesAutorisations d’engagement annuléesCrédits de paiement suppl. ouvertsCrédits de paiement annulés
Prise en charge du dispositif exceptionnel de chômage partiel à la suite de la crise sanitaire-2 000 000 0000-2 000 000 0000
Fonds de solidarité pour les entreprises à la suite de la crise sanitaire+2 000 000 0000+2 000 000 0000
Renforcement exceptionnel des participations financières de l’État dans le cadre de la crise sanitaire (nouveau)0000
TOTAUX0000
SOLDE00
Exposé sommaire

Cet amendement des députés Les Républicains attire l’attention du Gouvernement sur la nécessité de renforcer plus massivement le montant du fonds de solidarité pour les entreprises au sein de la nouvelle mission créée pour lutter contre la crise sanitaire.

Le deuxième projet de loi de finances rectificative pour 2020 propose de faire passer ce fonds de 1 milliard d’euros (dont 750 millions à la charge de l’État et 250 millions d’euros à celle des collectivités territoriales) à 7 milliards d’euros. Chacun reconnaît que l’effort est majeur, mais il est encore trop insuffisant.

Initialement, ce fonds était destiné aux très petites entreprises, de moins d’un million d’euros de chiffre d’affaires et ayant subi une forte baisse de ce chiffre d’affaire à cause de la crise (avec une activité fermée ou un chiffre d’affaires au mois de mars 2020 inférieur de 70 % à celui de mars 2019), et visait à attribuer une aide forfaitaire de 1 500 euros, voire 2 000 euros si l’entreprise présente un risque de faillite.

Si le groupe Les Républicains avait salué la mise en place de ce dispositif de soutien peut être saluée, le montant prévu par le Gouvernement était immédiatement paru trop faible, au regard du nombre d’entreprises potentiellement concernées (600 000 entreprises). De même, fixer le seuil de prise en charge à 70 % semblait très élevé, alors que ces entreprises sont un maillon fragile mais indispensable à notre tissu économique. Au vu de l’ampleur des besoins des entreprises très durement touchées par cette perte d’activité subie, et en l’absence de précision à ce stade sur son renouvellement dans les prochains mois, il apparaissait, dès la fin du mois de mars, nécessaire de renforcer le financement de ce fonds de solidarité : un seuil de 50 % semblait plus réaliste et plus efficace. Un amendement en ce sens des députés Les Républicains avait été rejeté, avant qu’un tel seuil soit finalement retenu par arrêté.

Si nous saluons donc les efforts supplémentaires de l’État, l’enveloppe de ce fonds de solidarité, même majorée, est malheureusement encore trop insuffisante pour faire face à l’ensemble des besoins des entreprises qui ont vu leur activité plonger. Les conditions d’éligibilité à cette aide sont encore trop restrictives (les conjoints collaborateurs et certains mandataires sociaux sont par exemple exclus du bénéfice de ce fonds) tandis que les dédomagements octroyés sont encore trop lents et trop faibles au regard des besoins.

 L’Allemagne, par exemple, a prévu 50 Md€ d’aides directe à ses petites entreprises et leur verse une aide de 15 000 euros. La France doit donc être capable de faire plus pour ces TPE menacées. 

Le présent amendement a donc pour objectif d’abonder le programme 357 Fonds de solidarité pour les entreprises à la suite de la crise sanitaire, à hauteur de 2Mds d’euros de crédits supplémentaires. Pour respecter les règles de recevabilité financière, nous sommes contraints de prélever ces crédits sur le programme 356 Prise en charge du dispositif exceptionnel de chômage partiel à la suite de la crise sanitaire, dont nous ne souhaitons pas pour autant réduire les crédits. Il s’agit d’un amendement d’appel et il nous parait indispensable de renforcer les moyens du fonds de solidarité sans réduire l’enveloppe consacrée à la prise en charge du chômage partiel.