- Texte visé : Texte n°2905, adopté par la commission, sur le projet de loi, adopté par le Sénat prorogeant l’état d’urgence sanitaire et complétant ses dispositions (n°2902)
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Le jour de la publication de la présente loi, les centres et locaux de rétention administrative sont fermés jusqu’à l’extinction de l’épidémie. Les personnes retenues sur ces sites sont par conséquent libérées.
"Par cet amendement, nous proposons de fermer les centres de rétention administrative.
Suite aux contrôles réalisés par la Contrôleure générale dans les centres de rétention administrative de Paris-Vincennes et du Mesnil-Amelot (17 avril), celle-ci a saisi le ministre de l’intérieur pour lui faire part de ces constats : « le risque sanitaire qui pèse sur les personnes retenues et sur les fonctionnaires qui assurent leur prise en charge est significatif ; le fondement légal des mesures de rétention a disparu, en particulier car les perspectives d’éloignement sont compromises à court et moyen termes ; les garanties entourant les droits de la défense ne sont plus apportées ».
Constatant qu’il s’agit d’atteintes graves aux droits fondamentaux des personnes retenues, la CGLPL a renouvelé sa recommandation de procéder à la fermeture provisoire des centres de rétention administrative pendant l’épidémie, mesure que nous réclamons également depuis les débats sur la loi du 23 mars 2020 à l’occasion desquels nous avions déjà déposé un amendement sur la question ! "