Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Claire Colomb-Pitollat
Photo de madame la députée Émilie Cariou
Photo de madame la députée Mireille Clapot
Photo de madame la députée Stella Dupont
Photo de madame la députée Albane Gaillot
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de madame la députée Marion Lenne
Photo de madame la députée Sandrine Mörch
Photo de monsieur le député Pierre-Alain Raphan
Photo de madame la députée Nathalie Sarles

A l’alinéa 20, substituer aux mots :

« deux députés et deux sénateurs »,

les mots :

« trois députés et trois sénateurs, dont un membre des commissions chargées des affaires sociales de chaque assemblée, ».

 

Exposé sommaire

L’urgence sanitaire se matérialise par une accélération significative du travail institutionnel en général, et parlementaire en particulier.

Cependant, la gestion immédiate de cette crise ne doit pas faire oublier les principes cardinaux du fonctionnement de notre État de droit, parmi lesquels le contrôle parlementaire de l’action du Gouvernement et de l’administration occupe une place primordiale.

Si la mise en place d’un comité de contrôle est idoine, elle doit être complétée, précisée et équilibrée.

Sa composition est affinée pour prendre en compte les sénateurs et députés spécialisés dans les questions sanitaires, en intégrant un commissaire aux affaires sociales de chacune des deux chambres.

Conformément à la séparation des pouvoirs et à la compétence de contrôle du Parlement qu’incarne ce comité, cet organe ad hoc doit pouvoir se réunir de plein droit, c’est-à-dire sans dépendre d’une décision extérieure. 

Enfin, et poursuivant le même esprit, la fréquence de travail doit être précisée et portée à une fréquence hebdomadaire, cela afin d’épouser au plus proche l’évolutivité de la crise et de sa gestion par le Gouvernement.

C’est l’objet du présent amendement.