Fabrication de la liasse
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Photo de madame la députée Aurore Bergé
Photo de madame la députée Pascale Boyer
Photo de madame la députée Anne Brugnera
Photo de madame la députée Danielle Brulebois
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Photo de madame la députée Perrine Goulet
Photo de madame la députée Nadia Hai
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Photo de madame la députée Anissa Khedher
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Photo de madame la députée Barbara Pompili
Photo de madame la députée Mireille Robert
Photo de monsieur le député Bertrand Sorre
Photo de madame la députée Marie Tamarelle-Verhaeghe
Photo de madame la députée Élisabeth Toutut-Picard
Photo de madame la députée Laurence Vanceunebrock

Rédiger ainsi la seconde phrase de l’alinéa 14 :

« En l’absence de solution d’hébergement avec l’un de ses parents ou l’un des titulaires de l’autorité parentale, il convient de saisir l’autorité judiciaire compétente à prendre une mesure d’accueil et d’accompagnement. »
 

Exposé sommaire

Tout comme les violences conjugales, les violences faites aux enfants ont fortement augmenté depuis le début du confinement. Le service national d’accueil téléphonique de l’enfance en danger, le 119, a vu le nombre d’appel augmenter de près de 89% en avril. Deux vies ont déjà été emportées par les coups : celle de Daoudja 6 ans et celle d’un garçon de 4 ans. De nombreuses autres vies sont en danger. Si le déconfinement devrait permettre aux enfants de s’échapper de la cellule familiale, il ne peut être concevable qu’un enfant victime de violence soit contraint d’être placé en isolement auprès de ses bourreaux. C’est pourquoi, cet amendement vise à marquer la spécificité des enfants victimes de violences qui ne peuvent être placé dans des lieux d’hébergement en l’absence de suivi socio-éducatif décidé par le juge des enfants qui en assure le suivi. Il est important de préciser cela pour sécuriser la situation de l’enfant et lui permettre d’entrer dans un parcours personnalisé de suivi social, éducatif, sanitaire et psychologique dont il a besoin et auquel il a droit en vertu de la Convention internationale des droits de l’enfant.