Fabrication de la liasse

Amendement n°CL36

Déposé le mercredi 18 novembre 2020
Discuté
Retiré
(lundi 23 novembre 2020)
Photo de madame la députée Laurence Vanceunebrock
Photo de monsieur le député Raphaël Gérard
Photo de monsieur le député Jean-Louis Touraine
Photo de madame la députée Stéphanie Kerbarh
Photo de monsieur le député Hervé Pellois
Photo de madame la députée Carole Grandjean
Photo de monsieur le député Bertrand Sorre
Photo de monsieur le député Pacôme Rupin
Photo de madame la députée Stéphanie Atger
Photo de madame la députée Valérie Thomas
Photo de monsieur le député Sylvain Templier
Photo de madame la députée Sandrine Le Feur
Photo de monsieur le député Fabien Gouttefarde
Photo de madame la députée Ramlati Ali
Photo de madame la députée Claire Colomb-Pitollat
Photo de madame la députée Natalia Pouzyreff
Photo de madame la députée Annie Vidal
Photo de monsieur le député Stéphane Claireaux
Photo de madame la députée Bérangère Couillard
Photo de madame la députée Bénédicte Pételle
Photo de madame la députée Florence Provendier
Photo de madame la députée Carole Bureau-Bonnard
Photo de madame la députée Annaïg Le Meur
Photo de monsieur le député Didier Martin

Après l’alinéa 22, insérer l’alinéa suivant :

« Ces décisions ne peuvent se fonder sur des motifs liés au sexe, à l’orientation sexuelle ou au statut matrimonial des candidats à l’adoption. »

Exposé sommaire

La proposition de loi nº 3161 visant à réformer l’adoption a pour objet de corriger les défaillances constatées dans notre système de l'adoption. 

Au-delà de la motivation qui doit être précisée pour chaque décision du Conseil de famille, il est nécessaire de préciser qu’aucune décision ne pourra se fonder sur le sexe, l'orientation sexuelle ou le statut matrimonial des candidats. 

Cette précision doit être apportée ici car malheureusement, alors que depuis la loi du 17 mai 2013 ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe, aucune distinction en raison de l'orientation sexuelle des candidats ne devrait exister, le rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (l'IGAS) de mars 2019 portant sur le département de la Seine-Maritime a montré que cette interdiction n’est pas toujours respectée, et surtout peut être contournée.

Dans le rapport sur l’adoption présenté par Monique Limon et Corinne Imbert en octobre 2019, il est indiqué qu'il est nécessaire de « fixer un cadre éthique afin d’éviter toute discrimination des familles choisies pour adopter ».

Ici, cet amendement permet d'encadrer strictement les motivations des décisions des Conseils de famille, de façon à ce qu'un refus ne puisse jamais se fonder sur une discrimination liée au sexe, à l'orientation sexuelle ou au statut matrimonial des candidats.