- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, relatif à la prorogation des chapitres VI à X du titre II du livre II et de l’article L. 851-3 du code de la sécurité intérieure (n°3117)., n° 3186-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
L’article L. 228‑7 du code de la sécurité intérieure est ainsi modifié :
1° Les mots : « trois ans d’emprisonnement et de 45 000 € » sont remplacés par les mots : « cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 € » ;
2° Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :
« Cette violation est punie d’une peine de dix ans d’emprisonnement et de 100 000 € d’amende lorsqu’elle intervient pour la seconde fois sur une période de trente-six mois. »
Depuis la loi « SILT », la violation des obligations prévues par des mesures de contrôle administratif et de surveillance sont actuellement punies d’une peine de trois ans d’emprisonnement et de 45 500 € d’amende, ce qui ne constitue pas une peine assez dissuasive compte tenu de la menace que représente les profils soumis à ces obligations qui doivent être strictement respectées. Cet amendement durci donc cette sanction qui se veut plus dissuasive en la portant à cinq ans d’emprisonnement et 75 000€ d’amende et dix ans d'emprisonnement et 100 000€ d’amende en cas de récidive dans les 36 mois suivant la première infraction.