Fabrication de la liasse
Tombé
(mercredi 31 mars 2021)
Photo de madame la députée Frédérique Dumas
Photo de monsieur le député Jean-Félix Acquaviva
Photo de monsieur le député Damien Adam
Photo de monsieur le député Julien Aubert
Photo de madame la députée Delphine Bagarry
Photo de madame la députée Nathalie Bassire
Photo de monsieur le député Grégory Besson-Moreau
Photo de madame la députée Émilie Bonnivard
Photo de madame la députée Marie-George Buffet
Photo de monsieur le député Michel Castellani
Photo de monsieur le député Philippe Chalumeau
Photo de madame la députée Annie Chapelier
Photo de monsieur le député Paul-André Colombani
Photo de monsieur le député Charles de Courson
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Cubertafon
Photo de monsieur le député Pierre Dharréville
Photo de madame la députée Jeanine Dubié
Photo de madame la députée Virginie Duby-Muller
Photo de monsieur le député M'jid El Guerrab
Photo de monsieur le député Olivier Falorni
Photo de monsieur le député Yannick Favennec-Bécot
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de madame la députée Annie Genevard
Photo de monsieur le député Meyer Habib
Photo de monsieur le député Brahim Hammouche
Photo de madame la députée Sandrine Josso
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de monsieur le député Jean-Luc Lagleize
Photo de monsieur le député François-Michel Lambert
Photo de monsieur le député Mohamed Laqhila
Photo de monsieur le député Jean Lassalle
Photo de monsieur le député Philippe Latombe
Photo de madame la députée Constance Le Grip
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
Photo de monsieur le député David Lorion
Photo de madame la députée Marjolaine Meynier-Millefert
Photo de monsieur le député Paul Molac
Photo de monsieur le député Matthieu Orphelin
Photo de monsieur le député Bertrand Pancher
Photo de madame la députée Christine Pires Beaune
Photo de madame la députée Sylvia Pinel
Photo de monsieur le député François Pupponi
Photo de monsieur le député Didier Quentin
Photo de madame la députée Laurianne Rossi
Photo de madame la députée Maina Sage
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de monsieur le député Denis Sommer
Photo de madame la députée Sira Sylla
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Agnès Thill
Photo de madame la députée Élisabeth Toutut-Picard
Photo de madame la députée Laurence Trastour-Isnart
Photo de madame la députée Frédérique Tuffnell
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de madame la députée Laurence Vanceunebrock
Photo de monsieur le député Arnaud Viala
Photo de monsieur le député Philippe Vigier
Photo de monsieur le député Stéphane Viry
Photo de monsieur le député Jean-Luc Warsmann
Photo de madame la députée Martine Wonner
Photo de monsieur le député Michel Zumkeller
Photo de madame la députée Jennifer De Temmerman

Rédiger ainsi cet article :

« I. – L’article L. 111‑3 du code de la recherche est complété par deux alinéas ainsi rédigés :

« Dans le cadre de la coopération scientifique et technologique mentionnée au premier alinéa du présent article, la signature de conventions ou accords portant sur l’utilisation à des fins scientifiques d’éléments et produits du corps et de leurs dérivés est conditionnée à la vérification par les établissements et organismes de recherche du respect par les personnes de droit public ou privé non membres de l’Union européenne avec lesquels sont signés ces conventions ou accords des dispositions prévues aux articles L. 1211‑2 et L. 1211‑4 du code de la santé publique. Cette vérification s’appuie sur une liste de critères définis par l’Agence de la biomédecine. En l’absence de respect de ces critères par ces personnes, la signature de conventions ou d’accords n’est pas autorisée.

« Selon une périodicité définie par décret, les établissements et organismes de recherche doivent présenter une évaluation à l’Agence de la biomédecine attestant du respect des critères mentionnés à l’alinéa précédent par les personnes de droit public ou privé non membres de l’Union européenne avec lesquelles sont signées les conventions ou accords mentionnés au même alinéa. »

« II. – L’article L. 6134- 1 du code de la santé publique est complété par deux alinéas ainsi rédigés :

« La signature des conventions mentionnées au deuxième alinéa du présent article relatives à la transplantation d’organes est conditionnée à la vérification par les établissements de santé du respect par les personnes de droit public ou privé non membres de l’Union européenne des dispositions prévues aux articles L. 1211‑2 et L. 1211‑4 du code de la santé publique. Cette vérification s’appuie sur une liste de critères définis par l’Agence de la biomédecine. En l’absence de respect de ces critères par ces personnes, la signature de conventions n’est pas autorisée. »

« Selon une périodicité définie par décret, les établissements de santé publics ou privés non lucratifs doivent présenter une évaluation à l’Agence de la biomédecine, attestant du respect des critères mentionnés à l’alinéa précédent par les personnes de droit public ou privé non membres de l’Union européenne avec lesquelles sont signées les conventions mentionnées au même alinéa. » »

Exposé sommaire

Alors qu’il est nécessaire d’agir au plus vite pour encadrer les coopérations médicales et scientifiques afin que les établissements de santé et de recherche français ne se rendent plus complices de pratiques criminelles, le présent amendement vise à préciser et améliorer le dispositif prévu par la proposition de loi.

Cet amendement prévoit que la signature de conventions et accords de coopération par des établissements de santé et de recherche avec des établissements de pays non membres de l’Union européenne  est conditionnée à la vérification du respect par les établissements des pays non membres de l’Union européenne, des principes éthiques du don d’organes que sont le consentement du donneur et la gratuité du don.

Pour faciliter le processus de vérification, l’Agence de la biomédecine, est chargée de définir une liste de critères employables par les établissements de santé et de recherche. L’objectif est de disposer d’un dispositif opérationnel et facilement utilisable pour procéder au contrôle du respect des règles d’éthique par les établissements de pays non membres de l’Union européenne. A la suite des auditions menées dans le cadre des travaux autour de la proposition de loi, l’Agence de la biomédecine, établissement public administratif chargé notamment d’encadrer et d’évaluer le prélèvement et la greffe d’organes et de tissus en France est apparue comme la plus à même de définir ces critères.

Il est enfin prévu que les établissements de santé et de recherche doivent présenter une évaluation périodique du respect de ces critères à l’Agence de la biomédecine. L’objectif est d’assurer un contrôle du respect des principes éthiques par les partenaires non européens durant toute la durée de la coopération.

En conséquence, les articles suivants font l’objet d’amendements de suppression.