Fabrication de la liasse
Rejeté
(jeudi 15 octobre 2020)
Photo de monsieur le député Éric Bothorel
Photo de monsieur le député Didier Le Gac
Photo de monsieur le député Jean-Michel Mis
Photo de monsieur le député Pierre Cabaré
Photo de monsieur le député Didier Baichère
Photo de monsieur le député Jean-Charles Colas-Roy
Photo de monsieur le député Vincent Thiébaut
Photo de monsieur le député Yannick Haury
Photo de madame la députée Anissa Khedher
Photo de monsieur le député Fabien Gouttefarde
Photo de madame la députée Typhanie Degois
Photo de monsieur le député Patrice Perrot
Photo de monsieur le député Yannick Kerlogot
Photo de madame la députée Sophie Beaudouin-Hubiere
Photo de monsieur le député Stéphane Testé
Photo de madame la députée Anne-France Brunet
Photo de monsieur le député Didier Martin
Photo de monsieur le député Xavier Roseren
Photo de madame la députée Monica Michel-Brassart
Photo de monsieur le député Sébastien Cazenove
Photo de monsieur le député François Cormier-Bouligeon

I. – Le I de l’article 39 decies B du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Après le 7° , il est inséré un 8° ainsi rédigé :

« 8° Équipements informatiques et de bureautique » ;

2° À la première phrase du neuvième alinéa, les mots : « à l’état neuf » sont supprimés ;

3° Au dixième alinéa, les mots : « à l’état neuf » sont supprimés ;

4° À la première phrase de l’avant-dernier alinéa, les deux occurrences du mot : « neuf » sont supprimées.

II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts. 

Exposé sommaire

Aux termes de l’article 39 decies B du Code général des impôts, les PME soumises à l’impôt sur les sociétés ou à l’impôt sur le revenu selon le régime réel bénéficient du dispositif du suramortissement (ie. déduction accélérée de la valeur de certains biens inscrits à l’actif immobilisé) pour certains biens, acquis à l’état neuf.

Ce dispositif, qui vise à inciter les entreprises à s’équiper en biens stratégiques exclut expressément les biens reconditionnés : la distinction entre bien acquis à l’état neuf ou reconditionné n’a pas lieu d’être et défavorise les PME qui s’engagent dans une démarche d’achat de biens reconditionnés.

Le présent amendement vise à supprimer l’inégalité de traitement entre acquisitions de biens neufs et reconditionnés.

Pour les PME bénéficiaires, cela signifie une possibilité de s’équiper en biens informatiques - notamment le “petit matériel” mis à la disposition des salariés pour favoriser le travail à distance (ordinateur, clavier, etc.) - moins chers, avec une empreinte environnementale plus faible, et en favorisant la création d’emploi en France (les reconditionneurs étant eux-même des TPE-PME françaises).