- Texte visé : Projet de loi de finances pour 2021, n° 3360
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Compléter cet article par les dix alinéas suivants :
« II. – Les prévisions de dette des administrations publiques pour les années 2021 à 2025, l’exécution pour l’année 2019 et la prévision d’exécution pour l’année 2020 s’établissent comme suit :
« 1° Scénario de rattrapage :
« (En points de produit intérieur brut)
«
| Exécution 2019 | Prévision d’exécution 2020 | Prévision 2021 | Prévision 2022 | Prévision 2023 | Prévision 2024 | Prévision 2025 |
Dette des administrations publiques | 98,1 | 117,5 | 116,2 | 111,3 | 109,2 | 108 | 107 |
« 2° Scénario de perte limitée :
« (En points de produit intérieur brut)
«
| Exécution 2019 | Prévision d’exécution 2020 | Prévision 2021 | Prévision 2022 | Prévision 2023 | Prévision 2024 | Prévision 2025 |
Dette des administrations publiques | 98,1 | 117,5 | 116,2 | 115,3 | 115,5 | 115,9 | 116,3 |
« 3° Scénario de faiblesse persistante :
« (En points de produit intérieur brut)
«
| Exécution 2019 | Prévision d’exécution 2020 | Prévision 2021 | Prévision 2022 | Prévision 2023 | Prévision 2024 | Prévision 2025 |
Dette des administrations publiques | 98,1 | 117,5 | 116,2 | 121,6 | 122,9 | 124,6 | 126,5 |
»
Cet amendement d’appel des députés Les Républicains vise à attirer l’attention sur le niveau colossal de dettes qui pèse désormais sur notre pays. En effet, la hausse de la dette causée par la crise liée à l’épidémie de covid-19 pèsera très longtemps sur notre économie.
Mais, la crise n’explique pas complètement notre endettement record puisqu’avant la crise, la dette française frôlait déjà les 100% du PIB, contre 60% en Allemagne, et 80,7% dans l’Union Européenne.
Nous avons donc abordé la crise en situation de faiblesse relative, par rapport à nos voisins, ce qui nous prive de marges de manœuvres budgétaires si la crise sanitaire devait se poursuivre durablement. Cette situation de surendettement menace à la fois notre souveraineté budgétaire et la pérennité de notre modèle social.
Le Gouvernement doit donc impérativement présenter au Parlement et aux Français un réel plan de financement sans se contenter, comme il le fait, du simple espoir du retour rapide de la croissance.