Fabrication de la liasse
Rejeté
(mardi 13 octobre 2020)
Photo de madame la députée Constance Le Grip
Photo de madame la députée Annie Genevard
Photo de monsieur le député Maxime Minot
Photo de madame la députée Virginie Duby-Muller
Photo de monsieur le député Guillaume Larrivé
Photo de monsieur le député Michel Herbillon
Photo de monsieur le député Philippe Benassaya
Photo de monsieur le député Xavier Breton
Photo de madame la députée Marine Brenier
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Julien Dive
Photo de monsieur le député Robin Reda

I. – L’article 199 tervicies du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Aux 2° et 2° bis du I, l’année : « 2022 » est remplacée par l’année : « 2025 » ;

2° Le III est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, le taux : « 22 % » est remplacé par le taux : « 30 % » ;

b) Au second alinéa, le taux : « 30 % » est remplacé par le taux : « 40 % » ;

3° Le 2 du IV bis est ainsi modifié :

a) À la première phrase, le taux : « 22 % » est remplacé par le taux : « 30 % » et le montant : « 400 000 € » est remplacé par le montant : « 500 000 € » ;

b) À la seconde phrase, le taux : « 30 % » est remplacé par le taux : « 40 % » ;

4° Au V bis, le montant : « 400 000 € » est remplacé par le montant : « 500 000 € ».

II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

 

Exposé sommaire

Le dispositif Malraux, créé en 1962, est un puissant outil de réhabilitation de biens immobiliers
mais également à la redynamisation des centres-villes historiques. Encadré, car limité à des zones
bien définies, le logement à acquérir doit être destiné à la location.
Cet outil est régulièrement évalué dans les débats des lois de finances. Il présente l’avantage
d’associer objectifs de soutien au logement, de valorisation du patrimoine et de revitalisation des
centres urbains et produit environ 130 millions d’euros de dépenses de travaux chaque année.
En outre, il vient compenser la faiblesse des crédits budgétaires dédiés en lois de finances à la
restauration des centres-villes qui oscillent autour de 330 millions d’euros pour l’entretien et la
restauration des monuments historiques.
Afin de ne pas priver les zones de l’effet de levier indispensable qu’offre la loi « MALRAUX », il
convient de repousser le bornage dans le temps de l’application de l’article 199 Tervicies du CGI
aux quartiers anciens dégradés et aux quartiers fortement dégradés. Compte tenu de la durée
moyenne des travaux, estimée à 3 années, et afin de ne pas remettre en cause la sécurité juridique et
fiscale des investisseurs privés désireux de bénéficier de la réduction d’impôts Malraux, il convient
ainsi de réhausser les taux de 22 % à 30 % ; de 30 % à 40 % et les plafonds de 400.000 à 500.000 €
et de redéfinir le bornage et de le prolonger au 31 décembre 2025.
Cette mesure fait partie du Plan d’urgence du parti Les Républicains pour sauver la Culture présenté
le mardi 9 juin.