Fabrication de la liasse
Rejeté
(jeudi 15 octobre 2020)
Photo de monsieur le député Éric Pauget
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de madame la députée Frédérique Meunier
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de madame la députée Sandra Boëlle
Photo de monsieur le député Jean-Luc Bourgeaux
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de monsieur le député Pierre Vatin
Photo de madame la députée Émilie Bonnivard
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de monsieur le député Jean-Claude Bouchet
Photo de madame la députée Geneviève Levy
Photo de monsieur le député Jacques Cattin
Photo de madame la députée Nathalie Porte
Photo de monsieur le député Alain Ramadier
Photo de madame la députée Edith Audibert
Photo de monsieur le député Bernard Deflesselles
Photo de madame la députée Brigitte Kuster
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de madame la députée Laurence Trastour-Isnart
Photo de monsieur le député Robin Reda
Photo de monsieur le député Claude de Ganay
Photo de monsieur le député Jean-Jacques Ferrara
Photo de monsieur le député Emmanuel Maquet
Photo de monsieur le député Julien Dive
Photo de monsieur le député Damien Abad

I.– Après le deuxième alinéa du I de l’article 209 du code général des impôts, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Dans les trois premières années de leur création, les entreprises innovantes bénéficient d’une exonération de l’impôt sur les sociétés. »

II. – Le présent article s’applique à compter du 1er janvier 2021.

III. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts. 

Exposé sommaire

On assiste aujourd’hui à une expansion considérable de start-up en France et on y compte de beaux succès.

A titre d’exemple, la technopole de Sophia-Antipolis, dans le département des Alpes-Maritimes, première en Europe, est illustratrice de cette réussite.

Toutefois, trop souvent dans notre pays, dès qu’une start-up qui peut être un réel catalyseur de l’économie réelle, devient rentable et gagne de l’argent, elle est souvent stoppée dans son élan et dans son développement par une fiscalité mal adaptée.

D’aucunes peuvent même disparaître faute de financement des organismes bancaires privés ou publics.

De plus,  il est à remarquer que dans de nombreux pays européens, les start-up bénéficient d’une fiscalité bien plus favorable qu’en France.

Aussi, il est indispensable de permettre aux start-up françaises, pour mieux faire face à la concurrence étrangère, de croître rapidement ; les trois premières années d’existence étant, de l’avis de tous les experts, cruciales.

Aussi, l’objet de cet amendement est de leur faire bénéficier d’une exonération de l’impôt sur les sociétés dès leur naissance jusqu’à leur troisième année d’existence.