Fabrication de la liasse
Rejeté
(mardi 27 octobre 2020)
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Police nationale1 000 0000
Gendarmerie nationale00
Sécurité et éducation routières01 000 000
Sécurité civile00
TOTAUX1 000 0001 000 000
SOLDE0
Exposé sommaire

Par cet amendement, le groupe parlementaire de la France insoumise rappelle l’importance du travail de psychologues pour accompagner les victimes qui se présentent dans les commissariats de police ainsi que les policières et policiers qui vivent des expériences potentiellement traumatisantes sur leur temps de travail. Nous n’oublions pas non plus les personnes interpellées et placées en garde-à-vue, parfois injustement et sans que des poursuites soient engagées à leur encontre, ce qui peut également conduire à des souffrances psychologiques. Nous insistons donc sur la nécessité de recruter en grand nombre des psychologues au ministère de l’intérieur.

Le souffrance psychologique au travail des policières et policiers ne s’améliore pas. En cause : le manque de moyens humains, matériels et financiers, et la perte de sens face aux consignes données. En 2019, selon un décompte de la police nationale, 59 policiers s’était suicidés dans l’année, soit une hausse de 60% par rapport à l’année précédente (la pire année restant 1996). Peut-être que leur souffrance au travail aurait été atténuée et ces drames évités. Nous demandons également plus de psychologues dans les commissariats, avec une priorité pour ceux davantage confrontés aux violences et à la précarité afin d’accompagner les victimes déboussolées par les traumatismesqui s’y rendent.

Nous proposons donc de prélever 1 million d’euros sur l’action 01 « Observation, prospective, règlementation, et soutien » du programme 207 « Sécurité et éducation routière » afin d’abonder l’action 06 « Commandement, ressources humaines et logistiques » du programme 176 « Police nationale ». Nous signalons que notre objet n’est pas de diminuer les crédits du programme 207 qui perdra 3,3% de son budget pour l’année 2021 et appelons à lever le gage.