Fabrication de la liasse
Rejeté
(vendredi 30 octobre 2020)
Photo de madame la députée Annie Genevard
Photo de monsieur le député Jérôme Nury
Photo de monsieur le député Martial Saddier
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de monsieur le député Philippe Gosselin
Photo de monsieur le député Didier Quentin
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de monsieur le député Robin Reda
Photo de monsieur le député Vincent Descoeur
Photo de monsieur le député Jean-Luc Bourgeaux
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député Pierre-Henri Dumont
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de monsieur le député Bernard Perrut
Photo de monsieur le député Vincent Rolland
Photo de madame la députée Bérengère Poletti
Photo de madame la députée Edith Audibert
Photo de madame la députée Valérie Beauvais
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Arnaud Viala
Photo de monsieur le député Marc Le Fur
Photo de monsieur le député Fabrice Brun
Photo de monsieur le député Stéphane Viry
Photo de madame la députée Sandra Boëlle
Photo de monsieur le député Olivier Marleix
Photo de monsieur le député Julien Aubert
Photo de monsieur le député Philippe Meyer
Photo de monsieur le député Jean-Claude Bouchet

Le Gouvernement remet au Parlement, dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, un rapport d’information ayant pour objectif de faire un état des lieux précis de l’enseignement agricole en France.

Exposé sommaire

Cet amendement propose la remise d’un rapport afin d’étudier la situation dans laquelle se trouve actuellement l’enseignement agricole.

80 suppressions supplémentaires d’emplois sont prévues pour la rentrée 2021, public et privé confondus. 

Cela envoie un très mauvais signal et s'ajoute à la suppression de 123 emplois dans les services déconcentrés du Ministère de l’Agriculture et aux 60 transferts, dont les conséquences pèsent sur tous les services (traitement des carrières, des rémunérations, examens...) y compris l'enseignement.

Ces suppressions de poste pénalisent fortement l'enseignement agricole qui devrait plutôt être encouragé car il cumule un grand nombre d’atouts tels que l'ancrage territorial, la pédagogie de projets, le cadre de vie qu'il propose, et le très bon taux de réussite aux examens et en insertion professionnelle.

Pendant le confinement, la population s’est aperçue que la production agricole française était essentielle. Les produits locaux et les circuits courts sont plébiscités et cette démarche est dans l’ADN des lycées professionnels agricoles. Les établissements d’enseignement agricole préparent aux métiers en lien avec l’agriculture mais ils sont aussi des centres d’apprentissage pour les métiers de services aux personnes et aux territoires.

Ancrés dans la réalité de terrain, ils sont une réponse concrète aux besoins locaux, tant des citoyens que des entreprises. Les lycées professionnels tissent en effet des liens structurels forts avec le monde de l’entreprise et inscrivent les élèves dans le tissu économique local.