Fabrication de la liasse
Rejeté
(lundi 2 novembre 2020)
Photo de madame la députée Laurence Trastour-Isnart
Photo de monsieur le député Marc Le Fur
Photo de madame la députée Edith Audibert
Photo de monsieur le député Bernard Bouley
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député Robin Reda
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras

I. – Au premier alinéa de l’article L. 251-1 du code de l’action sociale et des familles, après le mot : « droit », sont insérés les mots : « , sous réserve, s’il est majeur, de s’être acquitté, à son propre titre et au titre des personnes majeures à sa charge mentionnées au présent article, du droit annuel mentionné à l’article 963 bis du code général des impôts, ».

II. – La section II du chapitre II du titre IV de la première partie du code général des impôts est complétée par un VII ainsi rédigé :

« VII : Aide médicale de l’État

« Art. 963 bis. – Le droit aux prestations mentionnées à l’article L. 251-2 du code de l’action sociale et des familles est conditionné au paiement d’un droit annuel d’un montant de deux cents euros par bénéficiaire majeur. »

Exposé sommaire

Cet amendement vise à conditionner l’accès à l’Aide médicale d’État au paiement d’un droit annuel d’un montant de deux cents euros pour les bénéficiaires majeurs.

Le budget alloué à l’AME représente près d’un milliard d’euros. Ce dispositif permet aujourd’hui à 316 000 étrangers en situation irrégulière de bénéficier d’un accès aux soins en France. Le nombre trimestriel moyen de bénéficiaires de l’AME a augmenté de 50% entre 2009 (210 000 bénéficiaires) et 2020 (316 000 bénéficiaires).

Alors que la contribution d’entrée a été supprimée en 2012, il est proposé, à travers cet amendement, de réintroduire cette mesure.