Fabrication de la liasse
Rejeté
(samedi 7 novembre 2020)
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Opérations en capital intéressant les participations financières de l'État1 000 0000
Désendettement de l'État et d'établissements publics de l'État01 000 000
TOTAUX1 000 0001 000 000
SOLDE0
Exposé sommaire

Cet amendement pousse le Gouvernement à davantage de contrôle au sein de l'entreprise Verallia et à lutter contre la casse de l'emploi en court.

Comment se fait-il qu’une société française qui a rapporté des milliards de dividendes annonce un plan de restructuration, dont les principales mesures sont la non-rénovation de l’un des trois fours de sa verrerie de Cognac et la suppression de 130 postes en France ? Verallia est un symbole de la transition écologique que le gouvernement ne cesse de prôner. Le verre qui se recycle à l’infini, remplacera dans les prochaines années le plastique. Et pourtant, on tue et laisse mourrir cette entreprise française qui crée des emplois en France, pour des besoins immédiats des actionnaires. Après Alstom, après Whirlpool, après Ascoval, l’État sera-t-il a nouveau responsable d’un désastre industriel, d'un fleuron sacrifié sur l'autel de la finance ?

Cet amendement vise à pousser le gouvernement à prendre davantage de parts au sein de Verallia et à controler l'action de l'entreprise afin de sauver des emplois.

Pour cela, nous transférons les crédits du programme 732 « Désendettement de l’État et d’établissements publics de l’État » vers l’action 1 « Augmentations de capital, dotations en fonds propres, avances d’actionnaire et prêts assimilés » du programme « Opérations en capital intéressant les participations financières de l’État », à hauteur de 1M€ en AE et en CP.
Il s’agit ici d’un amendement d’appel.