Fabrication de la liasse
Rejeté
(vendredi 13 novembre 2020)
Photo de madame la députée Aurore Bergé
Photo de madame la députée Catherine Kamowski
Photo de madame la députée Liliana Tanguy
Photo de madame la députée Marion Lenne
Photo de madame la députée Béatrice Piron
Photo de madame la députée Sophie Beaudouin-Hubiere
Photo de madame la députée Danielle Brulebois
Photo de madame la députée Huguette Tiegna
Photo de madame la députée Marie Tamarelle-Verhaeghe
Photo de monsieur le député Fabien Matras
Photo de monsieur le député Jacques Krabal
Photo de monsieur le député Pacôme Rupin
Photo de madame la députée Cathy Racon-Bouzon
Photo de madame la députée Danièle Cazarian
Photo de monsieur le député François de Rugy
Photo de monsieur le député Sylvain Maillard
Photo de monsieur le député Rémy Rebeyrotte
Photo de madame la députée Carole Bureau-Bonnard
Photo de madame la députée Valérie Gomez-Bassac
Photo de madame la députée Anne Brugnera
Photo de madame la députée Pascale Fontenel-Personne
Photo de madame la députée Florence Provendier
Photo de monsieur le député Yannick Kerlogot
Photo de madame la députée Martine Leguille-Balloy
Photo de monsieur le député Yannick Haury
Photo de monsieur le député Alexandre Freschi
Photo de madame la députée Jacqueline Dubois
Photo de madame la députée Monica Michel-Brassart
Photo de monsieur le député Patrick Vignal

I. – À la fin du premier alinéa du 1 du III de l’article 220 quaterdecies du code général des impôts, l'année : « 2022 » est remplacée par l'année : « 2024 ».

II. – Le I n’est applicable qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

III. – La perte de recettes pour l’État est compensé à due concurrence par le création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

 

Exposé sommaire

Depuis sa création en 2009, le crédit d’impôt pour dépenses de production exécutive d'œuvres cinématographiques et audiovisuelles a permis d’attirer en France un grand nombre de tournages de productions étrangères, soutenant de ce fait les industries techniques de notre pays et permettant l’émergence et le développement de nouveaux talents français et de champions nationaux reconnus partout dans le monde. L’efficacité de ce crédit d’impôt n’est d’ailleurs plus à démontrer comme en atteste le niveau record atteint en 2019 avec 245 millions d’euros de dépenses réalisées en France.

La crise sanitaire et économique a frappé de plein fouet l’ensemble des secteurs de production audiovisuelle et cinématographique. Et même si les tournages ont pu reprendre progressivement en France comme dans certains pays en fonction de l’amélioration de leur situation sanitaire, les productions internationales sont cependant retardées, notamment par l’incertitude pesant sur la réouverture massive des salles de cinéma des principaux marchés mondiaux. Un grand nombre de projets ont déjà été décalées tant en production qu’en sortie, repoussant d’autant les projets suivants.

Dans ce contexte de décalages en cascade, les producteurs étrangers veilleront attentivement à leur capacité à supporter un glissement important de calendrier dans le pays choisi sans que celui-ci ait des conséquences trop importantes sur leur budget, notamment du point de vue fiscal.

Afin d’éviter que d’autres pays soient retenus au détriment de la France, il est indispensable de rassurer les investisseurs étrangers en leur offrant une meilleure visibilité sur leur investissement en France et en leur donnant l’assurance que le crédit d’impôt international sera toujours effectif malgré les retards qu’ils pourront connaître dans les prochains mois.

Le présent amendement vise ainsi à proroger le crédit d’impôt jusqu’au 31 décembre 2024, correspondant à une durée supplémentaire de 2 ans, afin de fournir une meilleure sécurité juridique du cadre fiscal de ces productions internationales.