Fabrication de la liasse
Rejeté
(lundi 2 novembre 2020)
Photo de monsieur le député Yves Daniel
Photo de monsieur le député Yannick Haury
Photo de madame la députée Carole Bureau-Bonnard
Photo de monsieur le député Stéphane Buchou
Photo de madame la députée Sonia Krimi
Photo de madame la députée Sandrine Mörch
Photo de madame la députée Cécile Rilhac
Photo de madame la députée Danielle Brulebois
Photo de monsieur le député Patrick Vignal
Photo de madame la députée Stéphanie Kerbarh
Photo de monsieur le député Éric Alauzet

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins02 000 000
Protection maladie2 000 0000
TOTAUX2 000 0002 000 000
SOLDE0
Exposé sommaire

 

L’amendement vise à augmenter de deux millions d’euros les crédits dédiés à la prévention, sécurité sanitaire et offre de soins, afin de poursuivre la recherche scientifique en homéopathie afin d’attester ou non de l’efficacité de l’homéopathie dans notre système de santé.

Ainsi, il est proposé de minorer le crédit de l’action 11 « Pilotage de la politique de santé publique », du programme Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins  de 2 000 000 euros afin de majorer le crédit de l’action 2 « Aide médicale de l’Etat », du programme Protection maladie de 2 000 000 d’euros.

 

L’homéopathie contribue à diminuer la consommation médicamenteuse et donc à combattre l'antibiorésistance, reconnue au niveau international comme étant un problème majeur en termes de santé humaine et animale. À l'échelle mondiale, les résistances microbiennes seraient quant à elles responsables de 700 000 morts par an.

Par ailleurs, l'homéopathie participe pleinement à la lutte contre la polymédication. Effectivement, les patients polypathologiques, en particulier âgés, peuvent fréquemment se voir prescrire de nombreux médicaments. Cela induit des risques importants d'effets indésirables et augmente le risque d'interactions médicamenteuses pouvant se révéler mortelles dans certains cas. La polymédication peut donc concrètement altérer la qualité de vie, majorer le risque d'hospitalisation et même augmenter la mortalité.

Chaque jour, environ 4 000 médecins prescrivent des traitements homéopathiques de façon experte en première intention. Chez les médecins généralistes, un sur trois affirme prescrire quotidiennement des médicaments homéopathiques et 74% des utilisateurs les jugent efficaces. La pratique trouve également sa place à l'hôpital, dans les services de pédiatrie, de gynécologie ou encore d'oncologie où elle est utilisée en complément des chimiothérapies et des radiothérapies. En effet, on estime actuellement qu'entre 30% et 50% des malades atteints d'un cancer l'utilise en soins de support pour réduire les effets secondaires des traitements dits traditionnels.