Fabrication de la liasse
Non soutenu
(lundi 26 octobre 2020)
Photo de monsieur le député Philippe Dunoyer
Photo de monsieur le député Philippe Gomès
Photo de madame la députée Sophie Auconie
Photo de madame la députée Béatrice Descamps
Photo de monsieur le député Thierry Benoit
Photo de monsieur le député Pascal Brindeau
Photo de monsieur le député Guy Bricout
Photo de monsieur le député Meyer Habib
Photo de monsieur le député Jean-Christophe Lagarde
Photo de monsieur le député Pierre Morel-À-L'Huissier
Photo de monsieur le député Grégory Labille
Photo de monsieur le député Christophe Naegelen
Photo de madame la députée Nicole Sanquer
Photo de madame la députée Valérie Six
Photo de monsieur le député Jean-Luc Warsmann
Photo de monsieur le député Michel Zumkeller
Photo de madame la députée Agnès Thill
Photo de monsieur le député André Villiers

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Écologie00
Compétitivité041 900 611
Cohésion41 900 6110
TOTAUX41 900 61141 900 611
SOLDE0
Exposé sommaire

L'amendement vise à transférer 41,9 M€ de crédits de l'action 2 "souveraineté technologique" du programme 363, à l'action 1 "sauvegarde de l'emploi" du programme 364 "cohésion", afin de financer le dispositif d'activité partielle en Nouvelle Calédonie.

En effet, la Calédonie a été jusqu'à présent exclue du système de financement, par le biais de la solidarité nationale, du recours massif des entreprises à l'activité partielle causée par la pandémie de la COVID, sous prétexte que la compétence est exercée par la collectivité et non par l’État. Pour financer le dispositif localement, la Calédonie a donc du contracter un emprunt massif de 240 M€ auprès de l'AFD - à un taux de 1,48%-  dont 41,9 M€ (5 Md de francs CFP) sont dédiés au financement des mesures de chômage partiel.

Non seulement le montant du prêt est difficilement soutenable pour la collectivité Calédonienne, mais aussi, il apparait qu'exclure une collectivité française d'un mécanisme de solidarité nationale lié à la crise du COVID, pour une raison de compétence, ne soit pas cohérent avec le fait que l'Union Européenne finance substantiellement cette politique du chômage partiel, alors qu'elle n'en a pas non plus formellement la compétence.

L'amendement prévoit que, par analogie, l’État français puisse transcender le stricte cadre de la répartition des compétences, pour faire jouer la solidarité nationale nécessaire pour financer l'activité partielle en Nouvelle Calédonie.