Fabrication de la liasse
Retiré
(lundi 9 novembre 2020)
Photo de madame la députée Stéphanie Do
Photo de madame la députée Marjolaine Meynier-Millefert
Photo de monsieur le député Éric Girardin
Photo de monsieur le député Pierre Cabaré
Photo de madame la députée Huguette Tiegna
Photo de madame la députée Annie Vidal
Photo de madame la députée Pascale Boyer
Photo de madame la députée Patricia Mirallès
Photo de monsieur le député Stéphane Testé
Photo de monsieur le député Moetai Brotherson
Photo de madame la députée Lise Magnier
Photo de madame la députée Agnès Firmin Le Bodo
Photo de monsieur le député Patrick Vignal
Photo de madame la députée Typhanie Degois
Photo de monsieur le député Yannick Haury
Photo de madame la députée Carole Bureau-Bonnard
Photo de madame la députée Jennifer De Temmerman
Photo de madame la députée Corinne Vignon
Photo de monsieur le député Jacques Krabal
Photo de madame la députée Nicole Le Peih
Photo de monsieur le député Yannick Kerlogot
Photo de madame la députée Sophie Auconie
Photo de madame la députée Valérie Oppelt
Photo de monsieur le député Guy Bricout
Photo de madame la députée Anne Brugnera
Photo de madame la députée Laurianne Rossi
Photo de monsieur le député Patrice Perrot
Photo de monsieur le député Jean-Charles Colas-Roy
Photo de monsieur le député Anthony Cellier

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Infrastructures et services de transports00
Affaires maritimes00
Paysages, eau et biodiversité00
Expertise, information géographique et météorologie00
Prévention des risques00
Énergie, climat et après-mines25 000 0000
Service public de l'énergie025 000 000
Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables00
Charge de la dette de SNCF Réseau reprise par l'État (crédits évaluatifs)00
TOTAUX25 000 00025 000 000
SOLDE0
Exposé sommaire

Le Plan de relance présenté début septembre porte une attention particulière à la rénovation énergétique. Le Gouvernement a fait le choix d’amplifier et d’accroître l’efficacité des aides à la rénovation énergétique. A côté de ce volet incitatif, la lutte contre la fraude est devenue également depuis plusieurs mois une priorité pour assainir le secteur de la rénovation énergétique et redonner confiance aux français dans cette politique publique.

Le dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE) est aujourd’hui le premier instrument de la politique de maîtrise de la demande énergétique avec une enveloppe annuelle de près de 2 milliards d’euros. Il impose aux fournisseurs d’énergie le financement de travaux d’économie d’énergie. Depuis le 1er janvier 2019, ce dispositif connaît un succès certain dans le cadre du dispositif « Coup de Pouce ». A date, ce sont près de 1,2 million d’opérations d’isolation thermique et 450 000 changements de systèmes de chauffage qui ont été engagés. Pour autant c’est également un dispositif qui a connu des dérives malheureuses ces dernières années. Or à ce jour, il n’y aucun budget affecté pour contrôler sur site les travaux réalisés. Cela est d’autant plus problématique qu’à compter de 2021, l’alignement des conditions d’obtention des certificats d’économies d’énergie et de MaPrimeRénov’ favorisera leur cumul et donc l’augmentation du nombre de travaux engagés.

Le présent amendement prévoit donc d’affecter 25 millions d’euros au Ministère de la Transition écologique afin de réaliser des contrôles sur site. Le coût d’un contrôle par un organisme cofraqué oscille entre 200 et 250 euros. Ce budget permettrait de réaliser des contrôles sur près de 100 000 opérations de rénovation énergétique financées grâce au dispositif des certificats d’économies d’énergie. Il s’agit là d’un investissement conséquent mais celui-ci représente à peine 1 % de l’enveloppe total annuel du dispositif CEE. L’enveloppe supplémentaire de 25 millions d’euros sera utilisée à la fois pour recruter 15 ETPT supplémentaires au sein du pôle national des certificats d’économies d’énergie (PNCEE) chargés de mettre en œuvre une politique de contrôle ambitieuse ; Mais également pour missionner des organismes cofraqués afin d’aller contrôler sur site la réalité des travaux et leurs conformités avec la réglementation.

Pour la réalisation de ces contrôles, le programme « Energie, climat et après-mines » (action n° 2 « Accompagnement transition énergétique ») est abondé de 25 000 000 €. En toute logique et conformément aux règles de la LOLF, pour équilibrer la mission, 25 000 000 € d’économies sont réalisés dans le programme « Service Public de l’Energie » (action n° 9).