Fabrication de la liasse
Non soutenu
(mardi 27 octobre 2020)
Photo de monsieur le député Christophe Naegelen
Photo de madame la députée Sophie Auconie
Photo de monsieur le député Thierry Benoit
Photo de monsieur le député Guy Bricout
Photo de monsieur le député Pascal Brindeau
Photo de madame la députée Béatrice Descamps
Photo de monsieur le député Philippe Dunoyer
Photo de monsieur le député Philippe Gomès
Photo de monsieur le député Meyer Habib
Photo de monsieur le député Grégory Labille
Photo de monsieur le député Jean-Christophe Lagarde
Photo de monsieur le député Pierre Morel-À-L'Huissier
Photo de madame la députée Nicole Sanquer
Photo de madame la députée Valérie Six
Photo de madame la députée Agnès Thill

I. Modifier ainsi les autorisations d'engagement :

(en euros)
Programmes+-
Écologie0500 000 000
Compétitivité00
Cohésion500 000 0000
TOTAUX500 000 000500 000 000
SOLDE0

II. Modifier ainsi les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Écologie0300 000 000
Compétitivité00
Cohésion300 000 0000
TOTAUX300 000 000300 000 000
SOLDE0
Exposé sommaire

La loi du 30 juillet 2020 de finances rectificative pour 2020 (LFR 3) a instauré, pour tous les nouveaux contrats d’apprentissage signés entre le 1er juillet 2020 et le 28 février 2021, une prime à l’embauche exceptionnelle, se substituant à l’aide unique à apprentissage pour la première année des contrats d’apprentissage. Ainsi, pour les contrats conclus entre le 1er juillet 2020 et le 28 février 2021 dans les entreprises de moins de 250 salariés et dans les entreprises de plus de 250 salariés recrutant au moins 5 % d’apprentis, une prime de 8000 € est versée par apprenti majeur et une prime d’un montant de 5000 € est versée par apprenti mineur.

La mission « Plan de relance » ajoute des conditions supplémentaires pour les entreprises de plus de 250 salariés : celles d’avoir au moins 3 % d’alternants dans ses effectifs en 2021 et d’avoir connu une progression de 10 % par rapport à 2020. Cette prime sera versée mensuellement mais le projet de loi de finances 2021 ne prolonge pas ce dispositif, pourtant si utile à nos entreprises et à nos jeunes dans ce contexte sanitaire fragilisant tous nos acteurs.

Ainsi, cet amendement, en abondant l’action 2 « Jeunes »  du programme 364 « Cohésion » de 500 millions d’euros en autorisations d’engagement et de 300 millions d’euros en crédits de paiement permettrait de prolonger ce dispositif jusqu’à la fin de l’année 2021 soit jusqu’au mois de décembre.

En effet, il parait peu probable, compte tenu du contexte sanitaire persistant et de la seconde vague que notre pays traverse, que l’année 2021 soit une année d’embauche massive pour nos jeunes et de rayonnement économique pour nos entreprises. Il faut se prémunir de la création d’une « génération Covid » et la prolongation d’un tel dispositif ne peut qu’inciter les entreprises au recrutement de nos jeunes, notamment lors de la rentrée de 2021.

Cet amendement réduit en conséquence d’autant les crédits de l’action 1 « Rénovation énergétique » au sein du programme 362 « Écologie » . Cette réduction a pour but de se conformer aux exigences de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) qui oblige, lorsque l’auteur d’un amendement souhaite augmenter les crédits d’un programme, à diminuer les crédits d’un autre programme d’autant. Il n’est pas envisagé de restreindre les moyens de cette mission.