Fabrication de la liasse

Amendement n°II-AC20

Déposé le vendredi 16 octobre 2020
Discuté
Non soutenu
(mardi 20 octobre 2020)
Photo de monsieur le député Philippe Dunoyer
Photo de monsieur le député Philippe Gomès
Photo de madame la députée Béatrice Descamps
Photo de madame la députée Nicole Sanquer

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Formations supérieures et recherche universitaire02 600 000
Vie étudiante2 600 0000
Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires00
Recherche spatiale00
Recherche dans les domaines de l'énergie, du développement et de la mobilité durables00
Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle00
Recherche duale (civile et militaire)00
Enseignement supérieur et recherche agricoles00
TOTAUX2 600 0002 600 000
SOLDE0
Exposé sommaire

Le présent amendement vise à transférer 2,6 M€ de crédits de l’action 14 « immobilier » du programme 150 « formations supérieures et recherches universitaires » vers l’action 01 « Aides directes » du programme 231 « Vie étudiante ».

En effet, cette somme correspond au montant que coûterait l’octroi de bourses aux étudiants calédoniens qui en font la demande, mais qui se la voient refuser en raison de l’inadaptation des plafonds d’éligibilité « métropolitains » à la vie chère en Nouvelle-Calédonie.

En 2015, l’écart de prix moyen entre la Nouvelle Calédonie et la métropole est de 33 %. Pour les produits alimentaires, cet écart de prix atteint même 73,4 %, pour les communications 63,6 %, et pour le logement 37,1 %. Ce sont des spécificités que seules la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie connaissent, et qui appellent donc une modulation spécifique des critères d’éligibilité aux bourses pour ces territoires.

L’inadéquation des plafonds d’éligibilité des bourses nationales aux spécificités économiques et géographiques de la Nouvelle-Calédonie et de la Polynésie conduit beaucoup d’étudiants à renoncer aux études supérieures, leurs familles étant trop riches pour être boursières, mais trop pauvres pour assumer le coût des études.