Fabrication de la liasse

Amendement n°II-AS8

Déposé le jeudi 22 octobre 2020
Discuté
Adopté
(mercredi 28 octobre 2020)
Photo de madame la députée Claire Colomb-Pitollat
Photo de madame la députée Florence Provendier
Photo de monsieur le député Sylvain Maillard
Photo de monsieur le député Yves Daniel
Photo de monsieur le député Jean-Marc Zulesi
Photo de monsieur le député Fabien Gouttefarde
Photo de monsieur le député Yannick Haury
Photo de madame la députée Laurence Vanceunebrock
Photo de monsieur le député Thierry Michels
Photo de monsieur le député Bertrand Bouyx
Photo de monsieur le député Stéphane Claireaux
Photo de madame la députée Typhanie Degois
Photo de madame la députée Cécile Rilhac
Photo de madame la députée Anne Brugnera
Photo de madame la députée Sandrine Mörch
Photo de madame la députée Marion Lenne
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Ardouin
Photo de madame la députée Nathalie Sarles
Photo de monsieur le député Jean-Louis Touraine

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables5 000 0000
Aide à l'accès au logement00
Urbanisme, territoires et amélioration de l'habitat00
Impulsion et coordination de la politique d'aménagement du territoire02 500 000
Politique de la ville02 500 000
Interventions territoriales de l'État00
TOTAUX5 000 0005 000 000
SOLDE0
Exposé sommaire

La domiciliation permet à toute personne sans domicile stable de disposer gratuitement d’une adresse administrative où recevoir son courrier. Cette adresse lui permet de faire valoir des droits et prestations. Pour les plus exclus, disposer d’une domiciliation administrative signifie la reconnaissance de l’appartenance à un territoire, à une commune.

Ainsi, toute personne ne disposant pas d’une adresse doit pouvoir avoir accès à un service de domiciliation si elle en exprime le besoin.
Si la loi ALUR du 24 mars 2014 a inscrit le pilotage de la domiciliation par l’État, ce sont les centres communaux d’action sociale (CCAS) qui sont chargés de sa mise en œuvre. Ce service peut également être rendu par des associations, mais les CCAS comme les associations manquent de moyens pour réaliser cette mission dans de bonnes conditions.

Un déplacement de crédits de 5 millions d’euros permettrait d’apporter une première aide aux organismes de domiciliation, dont le nombre était estimé à 2 716 par la DGCS en 2018, à raison de 1840 euros par organisme. Cette allocation de moyens ne lèverait pas tous les freins à la domiciliation mais contribuerait à l’amélioration de ce service. Elle permettrait notamment :
- L’installation de logiciels performants et une formation à leurs fonctionnements pour une meilleure gestion des courriers ;
- Le subventionnement de services liés à la domiciliation nécessaires aux publics (écrivains publics, traduction de courriers...) ;
- La recherche voire la mise à disposition de locaux adaptés pour la bonne gestion de cette activité, etc.
Pour ce faire, un déplacement de crédits est proposé par cet amendement :

a. ouverture de 5 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement sur l’action n° 12 du programme 177 ;

b. annulation de 2,5 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement dans le programme 112, au sein de l’action 13 « Soutien aux opérateurs » ;

c. annulation de 2,5 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement dans le programme 147, au sein de l’action 1 « Actions territorialisées et Dispositifs spécifiques de la politique de la ville ».

Cet amendement vise à porter les crédits de l’action n° 12 du programme 177 à :
2 138 506 157 euros en CP
2 113 024 914 euros en AE