Fabrication de la liasse

Amendement n°II-CF60

Déposé le lundi 5 octobre 2020
Discuté
Rejeté
(mercredi 4 novembre 2020)
Photo de madame la députée Frédérique Lardet
Photo de madame la députée Typhanie Degois
Photo de monsieur le député Xavier Batut
Photo de madame la députée Pascale Boyer
Photo de monsieur le député Grégory Besson-Moreau
Photo de monsieur le député Rémy Rebeyrotte
Photo de madame la députée Sereine Mauborgne
Photo de madame la députée Danielle Brulebois
Photo de monsieur le député Stéphane Trompille
Photo de monsieur le député Jacques Krabal
Photo de monsieur le député Stéphane Buchou
Photo de madame la députée Laurence Vanceunebrock
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Ardouin
Photo de monsieur le député Yannick Haury
Photo de monsieur le député Patrick Vignal

I. – Au premier alinéa du 1 du III de l’article 220 quaterdecies du code général des impôts, l’année : « 2022 » est remplacée par l’année : « 2024 ».

II. – Le I n’est applicable qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

III. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Exposé sommaire

Les entreprises de production cinématographique et les entreprises de production audiovisuelle ont été durement touchées par la crise sanitaire et par les mesures prises afin d’endiguer la pandémie de covid-19.

De plus, la relance du secteur nécessitera plusieurs années et les entreprises du secteur auront un réel besoin de prévisibilité. C’est pourquoi, cet amendement propose de proroger de deux années le crédit d’impôt mentionné à l’article 220 quaterdecies du code général des impôts et destiné aux entreprises de production cinématographique et aux entreprises de production audiovisuelle soumises à l’impôt sur les sociétés qui assument les fonctions d’entreprises de production exécutive.

En effet, un bornage temporel au 31 décembre 2022 a été inséré par voie d’amendement lors de l’examen du projet de loi de finances pour 2019. Cependant, la situation du secteur, aujourd’hui et pour les années à venir, nous incite à proroger a minima de deux années ce dispositif qui a d’ailleurs largement été bénéfique pour ce secteur.