Fabrication de la liasse
Rejeté
(vendredi 23 octobre 2020)
Photo de monsieur le député Éric Poulliat
Photo de madame la députée Laëtitia Romeiro Dias
Photo de madame la députée Anne Genetet
Photo de monsieur le député Nicolas Démoulin
Photo de madame la députée Christelle Dubos
Photo de madame la députée Catherine Fabre
Photo de madame la députée Aurore Bergé
Photo de madame la députée Liliana Tanguy
Photo de madame la députée Stéphanie Rist
Photo de madame la députée Catherine Kamowski
Photo de madame la députée Véronique Riotton
Photo de madame la députée Sophie Beaudouin-Hubiere
Photo de madame la députée Sereine Mauborgne
Photo de madame la députée Monique Limon
Photo de madame la députée Émilie Guerel
Photo de madame la députée Cécile Muschotti
Photo de madame la députée Florence Provendier
Photo de madame la députée Danielle Brulebois
Photo de monsieur le député Yves Daniel
Photo de madame la députée Anne Brugnera
Photo de madame la députée Marion Lenne
Photo de monsieur le député Yannick Haury
Photo de monsieur le député Lénaïck Adam
Photo de monsieur le député Yannick Kerlogot

Le Gouvernement présente au Parlement, dans les six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le bilan des expérimentations menées en matière de prise en charge coordonnée des troubles psychiques et d’inclusion des psychologues dans le parcours de soins, et y expose les mesures nouvelles de traitement des conséquences psychologiques de la crise sanitaire et leur financement.

Exposé sommaire

Notre société est une société traumatisée. Le choc sanitaire conséquent ainsi que le caractère anxiogène et déstabilisant des mesures coercitives contraignant les libertés (confinement, restrictions, couvre-feu) produisent des conséquences psychologiques importantes sur un grand nombre de nos concitoyens. Souvent sous-estimée, la santé mentale est pourtant un enjeu majeur de santé publique et de société au sens large. Le Parlement doit être au fait de l’état de la prise en charge des troubles psychiques dus à la crise sanitaire en France, tant en milieu libéral qu’hospitalier.

La réponse apportée au traumatisme ne doit pas uniquement être d’ordre psychiatrique mais également psychologique. Elle nécessite une refonte des parcours de soins, devenus inadaptés d’après un rapport de l’IGAS d’octobre 2019, en intégrant pleinement les psychologues, aux côtés des médecins généralistes et des psychiatres. Plusieurs étapes semblent nécessaires, comme la mise au point d’un cadre réglementaire pour le remboursement par l’Assurance Maladie de certaines activités des psychologues, l’instauration d’un véritable binôme médecin généraliste – psychologue pour une activité de première ligne permettant l’évaluation et la médiation vers le soin. Des engagements du Gouvernement sont attendus par les parlementaires, les psychologues et les Français pour assurer à celles et ceux qui en ont besoin le suivi adapté à leur situation psychologique.