Fabrication de la liasse
Rejeté
(mercredi 21 octobre 2020)
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de madame la députée Gisèle Biémouret
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de madame la députée Hélène Vainqueur-Christophe
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bricout
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de madame la députée Laurence Dumont
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député David Habib
Photo de monsieur le député Christian Hutin
Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de monsieur le député Régis Juanico
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de monsieur le député Jérôme Lambert
Photo de monsieur le député Gérard Leseul
Photo de monsieur le député Serge Letchimy
Photo de madame la députée Josette Manin
Photo de monsieur le député Philippe Naillet
Photo de madame la députée George Pau-Langevin
Photo de madame la députée Christine Pires Beaune
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de madame la députée Isabelle Santiago
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Sylvie Tolmont
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de madame la députée Michèle Victory

Le II de l’article 1613 ter du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le tableau du deuxième alinéa est ainsi rédigé :

« 

QUANTITÉ DE SUCRE

(en kg de sucres ajoutés par hl de boisson)

TARIF APPLICABLE

(en euros par hl de boisson)


Inférieure ou égale à 1


6,16


2


7,20


3


8,20


4


9,24


5


11,30


6


13,36


7


15,40


8


19,50


9


23,62


10


27,72


11


31,82


12


35,92


13


40,04


14


44,14


15


48,24

 »

2° Au troisième alinéa, le montant : « 2,05 % » est remplacé par le montant : « 4,10 € ».

 

Exposé sommaire

Cet amendement vise à doubler, de manière exceptionnelle pour l'année 2021, la "taxe sodas" afin de financer la transition économique, sociale et écologique de la filière de la betterave sucrière.

Face à la crise que traverse la production de betteraves sucrières, le Gouvernement fait le choix de réautoriser les néonicotinoïdes. Outre l’effet sur la biodiversité, le risque est grand de ruiner la parole publique et de fragiliser le pacte de confiance entre notre agriculture et la société.

Dans notre “plan B”, le Groupe Socialistes et apparentés propose une voie conciliant économie et écologie : 50% du sucre français sous signes de qualité d’ici 2030, un “Pacte de solidarité” capable de garantir un revenu juste pour tous les acteurs de la filière et des solutions alternatives à l’utilisation des néonicotinoïdes.

En doublant le montant de la "taxe sodas" sur les boissons sucrées (dont les prévisions de recettes fiscales en 2019 s'élevaient à 434 127 000 €) nous serions capables de financer entièrement cette voie alternative, tout en mettant à contribution un secteur qui a largement bénéficié de la dérégulation des cours et de l’effondrement des cours depuis 2017. Il convient en effet de noter que 400 millions d'euros de taxation supplémentaire ne représenteraient que 50% des économies réalisées sur les 2 millions de tonnes par l’industrie agroalimentaire du au dumping liée à la compétition mondiale.