Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Jacques Cattin
Photo de monsieur le député Philippe Meyer
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Photo de monsieur le député Jérôme Nury
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Photo de monsieur le député Robin Reda
Photo de monsieur le député Didier Quentin
Photo de madame la députée Virginie Duby-Muller
Photo de madame la députée Anne-Laure Blin
Photo de monsieur le député Fabrice Brun
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
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Photo de monsieur le député Jean-Luc Bourgeaux
Photo de monsieur le député Éric Pauget
Photo de madame la députée Edith Audibert
Photo de monsieur le député Jean-Claude Bouchet
Photo de madame la députée Valérie Beauvais
Photo de monsieur le député Raphaël Schellenberger
Photo de madame la députée Laurence Trastour-Isnart
Photo de monsieur le député Stéphane Viry
Photo de monsieur le député Maxime Minot
Photo de monsieur le député Nicolas Forissier
Photo de madame la députée Brigitte Kuster
Photo de monsieur le député Olivier Marleix
Photo de monsieur le député Vincent Rolland
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Vigier
Photo de monsieur le député Jean-Jacques Gaultier
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de madame la députée Emmanuelle Ménard
Photo de monsieur le député Yves Hemedinger

Rétablir ainsi le III de l’alinéa 2 :

« III. – Pendant l’état d’urgence sanitaire, un décret pris en application du I du présent article, détermine les conditions dans lesquelles le représentant de l’État dans le département peut, à titre dérogatoire, et lorsque la mise en oeuvre des mesures de nature à prévenir les risques de propagation du virus est garantie, notamment par la prise de rendez-vous et la fixation d’un nombre maximum de personnes par salon, autoriser l’ouverture du commerce de vente de service des salons de coiffure. »

Exposé sommaire

Les salons de coiffure, considérés comme activité "non-essentielle", sont pourtant importants, à double titre : ils participent de la vie locale ou de quartier et concourent, plusieurs études le confirment, au moral des français.

Le secteur étant, par ailleurs, déjà frappé par la crise, mais aussi tributaire des changements dans les habitudes de consommation des clients, l'obligtion de fermeture du fait de ce nouveau confinement est donc très mal vécu.

Selon une enquête menée par l’Union nationale des entreprises de coiffure (UNEC) auprès de près de 1.500 chefs d’entreprise, outre le confinement, les dirigeants pointent «le climat anxiogène», ou encore, «l’annulation de nombreuses cérémonies et fêtes familiales», comme autant de causes responsables de la baisse d’activité.

Les conclusions de l’enquête sont d’ailleurs sans équivoque: la situation économique du deuxième secteur de l’artisanat est jugée «très inquiétante». Ainsi, plus de 6 entreprises sur 10 ont enregistré une baisse de chiffre d’affaires pour l’année 2020.

L’incompréhension est d’autant plus vive que les salons jugent avoir fait le maximum pour garantir la sécurité de leur clientèle. Ainsi, la coiffure est l'activité même qui peut s'effectuer sur rendez-vous. Et avec un nombre limité de clients selon la surface du salon, dans le respect des gestes barrières et hygiéniques.

Aussi, est-il proposé de permettre d’autoriser, par les préfets, la réouverture des salons de coiffure quand la mise en oeuvre des mesures de nature à prévenir les risques de propagation du virus est garantie et que les circonstances locales sanitaires le permettent.