- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi, après engagement de la procédure accélérée, de M. Jean-Michel Fauvergue et plusieurs de ses collègues relative à la sécurité globale (3452)., n° 3527-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
I. – Après l’alinéa 44, insérer les deux alinéas suivants :
« a bis) Après le même 1°, il est inséré un 1° bis ainsi rédigé :
« « 1° bis S’il résulte de l’enquête administrative, ayant le cas échéant donné lieu à consultation, par des agents du service national des enquêtes administratives de sécurité, du fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste, qu’il figure dans le présent fichier ; » ; ».
II. – En conséquence, après le mot :
« alinéa, »
rédiger ainsi la fin de l’alinéa 50 :
« les références : « 2° et 3° » sont remplacées par les références : « 1° bis, 2° , 3° , 4° et 4° bis » ; ».
III. – En conséquence, après la référence :
« L. 612‑23, »
rédiger ainsi la fin de l’alinéa 51 :
« les références : « 2° et 3° » sont remplacées par les références : « 1° bis, 2° , 3° , 4° et 5° » ; ».
IV. – En conséquence, après l’alinéa 53, insérer les deux alinéas suivants :
« a bis) Après le même 1°, il est inséré un 1° bis ainsi rédigé :
« « 1° bis S’il résulte de l’enquête administrative, ayant le cas échéant donné lieu à consultation, par des agents du Service national des enquêtes administratives de sécurité, du fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste, qu’il figure dans le présent fichier ; » ; ».
V. – En conséquence, après le mot :
« alinéa, »
rédiger ainsi la fin de l’alinéa 59 :
« les références : « 4° ou 5° » sont remplacés par les références : « , 1° bis, 2°, 3°, 4° et 5° » ; »
VI. – En conséquence, après la seconde occurrence du mot :
« références : »
rédiger ainsi la fin de l’alinéa 60 :
« « 1° bis, 2°, 2° bis, 3° et 4° » ».
Cet amendement vise à inclure un criblage au Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) par le SNEAS pour toutes les personnes souhaitant travailler au sein d’une société de sécurité privée.
En effet, les missions remplies par les sociétés privées de sécurité appellent un maximum de précaution en ce qui concerne les personnes à qui l’on confie ces missions. Il est ainsi nécessaire de s’assurer que toute personne qui souhaite travailler au sein d’une société de ce type ne figure pas au FSPRT.
Il est déjà prévu un criblage du SNEAS seulement pour certains cas, comme pour le port d’arme pour des agents privés de sécurité ou pour la présence d’agents pour les grands événements.
Cependant, toutes les personnes travaillant dans des sociétés privées de sécurité ne sont pas criblées. Il est donc proposé d’élargir ce criblage afin de resserrer les mailles du filet et notamment éviter que des personnes radicalisées puissent étendre leur influence au sein de ces sociétés.