Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Marine Brenier
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de monsieur le député Éric Pauget
Photo de monsieur le député Jacques Cattin
Photo de monsieur le député Fabien Di Filippo
Photo de monsieur le député Maxime Minot
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de monsieur le député Jean-Claude Bouchet
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de monsieur le député Pierre Cordier
Photo de monsieur le député Pierre-Henri Dumont
Photo de monsieur le député Didier Quentin
Photo de monsieur le député Arnaud Viala
Photo de monsieur le député Julien Dive
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de monsieur le député Robin Reda
Photo de madame la députée Laurence Trastour-Isnart
Photo de monsieur le député Philippe Meyer
Photo de madame la députée Bérengère Poletti
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Yves Hemedinger
Photo de monsieur le député Julien Ravier
Photo de monsieur le député Claude de Ganay
Photo de monsieur le député Raphaël Schellenberger
Photo de madame la députée Nathalie Serre
Photo de monsieur le député Frédéric Reiss

Le code de la sécurité intérieure est modifié :

1° Au premier alinéa de l’article L. 435‑1, après la première occurrence du mot : « nationale », sont insérés les mots : « , les agents de police municipale » ;

2° Après le mot : « prévues », la fin de l’article L. 511‑5‑1 est ainsi rédigée : « par l’article L. 435‑1 du présent code. »

Exposé sommaire

Aujourd’hui, cinq cas légitimes d’utilisation de l’arme de service pour les forces de l’ordre existent. Etablis par l’article L. 435‑1 du Code de la Sécurité Intérieure, ils permettent une grande lisibilité sur les moyens d’action des forces de l’ordre en cas de menace. 

Cependant, seul le premier cas actuellement, autrement dit lorsque des atteintes à la vie ou à l’intégrité physique sont portées contre eux ou contre autrui ou lorsque des personnes armées menacent leur vie ou leur intégrité physique ou celles d’autrui, est autorisé pour les policiers municipaux. 

Avec la menace terroriste de plus en plus présente sur notre territoire, il serait utile d’étendre leur possibilité d’agir dans d’autres situations. A titre d’exemple, lors de l’attentat de Nice du 29 octobre 2020, ce sont quatre policiers municipaux qui sont intervenus. Ces derniers, lors de l’attaque contre le terroriste, étaient limités dans leur champ d’action à cause de cette limite juridique. Il nous faut remédier à cela et les autorisant à utiliser leur arme dans d’autres situations que celle mentionnée précédemment, au même titre que les policiers et gendarmes nationaux.