Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Marine Brenier
Photo de monsieur le député Robin Reda
Photo de madame la députée Constance Le Grip
Photo de monsieur le député Éric Pauget
Photo de monsieur le député Maxime Minot
Photo de monsieur le député Raphaël Schellenberger
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Photo de monsieur le député Jean-Claude Bouchet
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Photo de madame la députée Nathalie Serre
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Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député Frédéric Reiss
Photo de monsieur le député Philippe Benassaya
Photo de monsieur le député Pierre Vatin
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de monsieur le député Claude de Ganay
Photo de monsieur le député Ian Boucard
Photo de monsieur le député Stéphane Viry
Photo de madame la députée Bérengère Poletti

I. – Au douzième alinéa de l’article 21 du code de procédure pénale, après le mot : « État », sont insérés les mots : « , les contraventions aux dispositions du code des transports ».

II. – Le I de l’article L. 2241‑1 du code des transports est complété par un 8° ainsi rédigé :

« 8° Les agents de police judiciaire adjoints mentionnés aux 1° , 1° bis et 1° ter de l’article 21 du code de procédure pénale. »

Exposé sommaire

La sécurité dans les transports doit s’adapter afin de permettre aux forces de sécurité intérieure d’être plus opérationnelle dans cette mission de sécurité du quotidien.

Alors qu’une partie importante des missions de sécurisation des transports sont assurées par les réservistes opérationnels de la Gendarmerie Nationale dans leur zone de compétence, ces derniers ne sont malheureusement pas habilités à relever les infractions dans les transports en commun.

En effet, seuls les officiers de police judiciaire, les agents de police judiciaire et les polices municipales, sont autorisés à le faire. Alors que les polices municipales ont les mêmes prérogatives judiciaires que les réservistes opérationnelles, ces derniers ne sont pas autorisés à verbaliser les infractions spécifiques au Code des Transports.

Au-delà d’une incohérence juridique, c’est un manque important pour la politique de sécurité du quotidien des transports.

Il est donc urgent de rajouter à la liste des personnels habilités à relever ces infractions, les agents de police judiciaire adjoints mentionnés au 21 1° , 1° bis et 1° ter du Code de Procédure Pénale et ainsi augmenter la capacité des forces de sécurité intérieure à intervenir dans les transports.