Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Laurence Vichnievsky
Photo de monsieur le député Erwan Balanant
Photo de madame la députée Blandine Brocard
Photo de monsieur le député Vincent Bru
Photo de madame la députée Isabelle Florennes
Photo de madame la députée Élodie Jacquier-Laforge
Photo de monsieur le député Philippe Latombe
Photo de madame la députée Géraldine Bannier
Photo de monsieur le député Jean-Noël Barrot
Photo de monsieur le député Stéphane Baudu
Photo de madame la députée Justine Benin
Photo de monsieur le député Philippe Berta
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bourlanges
Photo de monsieur le député David Corceiro
Photo de madame la députée Michèle Crouzet
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Cubertafon
Photo de madame la députée Marielle de Sarnez
Photo de madame la députée Michèle de Vaucouleurs
Photo de madame la députée Marguerite Deprez-Audebert
Photo de monsieur le député Bruno Duvergé
Photo de madame la députée Nadia Essayan
Photo de monsieur le député Michel Fanget
Photo de monsieur le député Yannick Favennec-Bécot
Photo de madame la députée Pascale Fontenel-Personne
Photo de monsieur le député Bruno Fuchs
Photo de monsieur le député Laurent Garcia
Photo de monsieur le député Luc Geismar
Photo de madame la députée Perrine Goulet
Photo de monsieur le député Brahim Hammouche
Photo de monsieur le député Cyrille Isaac-Sibille
Photo de monsieur le député Christophe Jerretie
Photo de monsieur le député Bruno Joncour
Photo de madame la députée Sandrine Josso
Photo de monsieur le député Jean-Luc Lagleize
Photo de monsieur le député Fabien Lainé
Photo de monsieur le député Mohamed Laqhila
Photo de madame la députée Florence Lasserre
Photo de monsieur le député Patrick Loiseau
Photo de madame la députée Aude Luquet
Photo de monsieur le député Max Mathiasin
Photo de madame la députée Sophie Mette
Photo de monsieur le député Patrick Mignola
Photo de monsieur le député Bruno Millienne
Photo de monsieur le député Jimmy Pahun
Photo de monsieur le député Frédéric Petit
Photo de madame la députée Maud Petit
Photo de madame la députée Josy Poueyto
Photo de madame la députée Sabine Thillaye
Photo de monsieur le député Nicolas Turquois
Photo de monsieur le député Philippe Vigier
Photo de monsieur le député Sylvain Waserman

À l’alinéa 2, substituer aux mots :

« qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique »

les mots :

« établi que soit porté atteinte à son intégrité physique ou qu’il fasse l’objet d’une campagne de harcèlement ».

Exposé sommaire

Dans la proposition de loi, la diffusion de l’image d’un policier ou d’un gendarme permettant de l’identifier n’est pas en soi constitutive d’un délit. Il faut encore que cette diffusion ait été faite « dans le but qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique ».
 
Toutefois, cette dernière condition est dans sa rédaction beaucoup trop large et englobante – en particulier la référence à l’intégrité psychique - pour constituer une limitation effective à ce qui risque de devenir une interdiction générale de diffusion des vidéos non floutées.
 
Si l’Assemblée ne décide pas la suppression de l’article 24 de la proposition de loi, il est nécessaire d’en circonscrire la portée en modifiant la rédaction de la condition précitée.
 
1° / Énoncer dans la loi que le but doit être « établi » ne consiste pas en une simple figure de style, quelque peu redondante dans un système de droit où, fort heureusement, tout jugement de condamnation doit établir, caractériser, chacun des éléments constitutifs de l’infraction, qu’il s’agisse de l’élément matériel ou de l’élément moral. L’introduction par le présent amendement du rappel de cette exigence a une fonction plus précise : indiquer au juge que la caractérisation du but malveillant ne doit pas résulter de la seule présentation de l’image d’un policier ou d’un gendarme en action, fût-ce dans une posture désavantageuse, mais d’éléments extrinsèques à l’image (des commentaires par exemple) démontrant l’intention malveillante de celui qui la diffuse.
 
2° / La notion d’atteinte à l’intégrité psychique est beaucoup trop large. Toute critique est susceptible de porter atteinte à l’intégrité psychique de la personne qui en fait l’objet, pour peu qu’elle soit sensible.
 
Il est donc proposé de resserrer la condition d’atteinte à l’intégrité psychique du policier ou du gendarme en la remplaçant par la référence à une campagne de harcèlement, s’agissant d’une notion qui depuis plusieurs années a été bien cernée par la loi et la jurisprudence, et qui recouvre des pratiques dont il est légitime de vouloir protéger les forces de l’ordre.