Fabrication de la liasse

Sous-amendement n°AS222

Déposé le jeudi 19 novembre 2020
Discuté
Rejeté
(jeudi 19 novembre 2020)
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Au deuxième alinéa, substituer aux mots :

« les organismes de la branche mentionnée au 1° de l’article L. 200‑2 du code de la sécurité sociale versent »

les mots :

« une taxe sur les dividendes des entreprises pharmaceutiques dont les modalités sont précisées par décret finance ».

Exposé sommaire

Avec un encours de 30 milliards d’euros, la dette des établissements publics de santé constitue une charge annuelle de 900 millions d’euros au titre des intérêts qui pèse sur leurs résultats d’exploitation. Le coût d’une reprise de dette de 13 milliards d’euros se situera donc aux environs de 300 millions d’euros par an maximum et d’ici plusieurs années. Or une taxe sur les dividendes des entreprises pharmaceutiques pourrait parfaitement couvrir le coût de cette reprise de dette. Rappelons que Sanofi a lui seul versera environ 4 milliards d’euros de dividendes en 2020. A contrario, augmenter la CRDS et la CSG, deux impôts très peu progressifs, pour financer ces 300 millions d’euros via la CADES serait dangereux. Rétablir de la justice passe par une plus grande taxation du capital. Cet amendement vise donc à mettre à contribution les entreprises pharmaceutiques les plus lucratives, qui ont bénéficié de la crise sanitaire.