Fabrication de la liasse
Rejeté
(mercredi 16 décembre 2020)
Photo de madame la députée Delphine Bagarry
Photo de madame la députée Émilie Cariou
Photo de monsieur le député Matthieu Orphelin
Photo de monsieur le député Sébastien Nadot
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de madame la députée Albane Gaillot
Photo de monsieur le député Guillaume Chiche
Photo de monsieur le député Aurélien Taché

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Enseignement scolaire public du premier degré00
Enseignement scolaire public du second degré00
Vie de l'élève2 000 0000
Enseignement privé du premier et du second degrés02 000 000
Soutien de la politique de l'éducation nationale00
Enseignement technique agricole00
Soutien à la politique de l’apprentissage de la natation00
TOTAUX2 000 0002 000 000
SOLDE0
Exposé sommaire

Cet amendement propose de renforcer les moyens de la vie scolaire consacrés à l’éducation à la sexualité.

Dans le cadre des travaux menés avant l'adoption, en première lecture, de la proposition de loi visant à renforcer le droit à l'avortement, il est apparut des carences graves en matière d'éducation à la sexualité dans les établissements scolaires, et ce malgré les dispositions  prévues à l’article L. 312-16 du code de l’éducation. 

Les parlementaires venus de tous les bancs, et notamment de la Délégation aux Droits des Femmes, avaient alors proposé plusieurs rapports à ce sujet, mais sans lien, mais indirect avec le texte, ils ont été considérés comme irrecevables. Cet amendement vise donc à contribuer au débat parlementaire nécessaire. 

Les territoires les plus défavorisés connaissent des carences importantes en matière d'éducation sexuelle, pourtant, c'est souvent dans les milieux précaires que l'accès à ces informations ne sont abordées que par des structures publiques. 

C'est pour cette raison que cet amendement est primordiale, il vise à déployer les 2 millions d'euros supplémentaires là où ils sont nécessaires, là où les IST, les grossesses non-désirées, où les violences faites aux femmes sont les plus avancées, là où manifestement l'école de la République doit agir pour ses adultes en devenir. 

Compte tenu des contraintes liées à l’article 40 de la Constitution, cet amendement redéployie 2 millions d’euros de l’Action 1 « Enseignement privé du premier et du second degré » du programme 139 sur l’action 2 « Vie de l’élève » du programme 230.