Fabrication de la liasse
Rejeté
(mercredi 16 décembre 2020)
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Écologie00
Compétitivité0210 000
Cohésion00
Plan pour l’égalité réelle en outre-mer00
Fonds de compensation des charges fixes00
Fonds de transition écologique des PME et TPE00
Plan de relance pour la Polynésie française00
maintien du plafond d'emploi du CNPF(ligne nouvelle)210 0000
TOTAUX210 000210 000
SOLDE0
Exposé sommaire

"Par cet amendement de crédit, nous demandons au Gouvernement de revenir sur la baisse du plafond d’emploi du Centre National de la propriété forestière (CNPF).
En effet, le PLF entérine la disparition de 3 ETPT au sein du CNPF, qui a pour mission de garantir la gestion durable des forêts privées française. Cette décision intervient dans la lignée d’une érosion progressive des moyens de l’opérateur. Ainsi, les effectifs permanents ont diminué de 12% en 10 ans.
Nous en sommes donc à 341 agents pour intervenir sur 12 millions d’hectares de forêt ainsi qu’auprès de 3,5 millions de propriétaires. Le réchauffement climatique et ses conséquences donnent des missions supplémentaires à l’opérateur. Cette augmentation de la charge de travail à moyens décroissants conduit à désarroi du personnel qui n’a plus le sentiment de pouvoir bien remplir sa mission.
Nous demandons au Gouvernement et à la majorité de la cohérence. Si vous êtes heureusement revenus sur la suppression de 95 ETPT de l’ONF vous continuez sa privatisation rampantes et les suppressions de poste. Ces 210 000 euros sont-ils une menace insoutenable pour les finances publiques ?
Le strict minimum est d'annuler la baisse du plafond d’emploi du CNPF.
Il est pris pour hypothèse conventionnelle que le coût de réembauche de ces postes est de
210 000 euros.
C'est pourquoi, nous proposons par le présent amendement le transfert des crédits de l’action « Mise à niveau numérique de l'État, des territoires et des entreprises – modernisation des administrations régaliennes » du programme « Compétitivité » dédiés à la « transformation numérique de l’État et des territoires » à hauteur de 210 000€ en AE et CP vers un nouveau programme « maintien du plafond d’emploi du CNPF».