Fabrication de la liasse

Amendement n°CF305

Déposé le jeudi 10 décembre 2020
Discuté
Retiré
(vendredi 11 décembre 2020)
Photo de monsieur le député Éric Woerth
Photo de madame la députée Marie-Christine Dalloz
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de madame la députée Émilie Bonnivard
Photo de monsieur le député Robin Reda
Photo de monsieur le député Fabrice Brun
Photo de monsieur le député Marc Le Fur

Compléter cet article par les sept alinéas suivants :

« II. – Les prévisions dette des administrations publiques pour les années 2021 à 2030, l’exécution de l’année 2019 et la prévision d’exécution de l’année 2020 s’établissent comme suit :

« 1° Scénario de rattrapage :

« 

 

Exécution 2019

Prévision d’exécution 2020

Prévision 2021

Prévision 2022

Prévision 2023

Prévision 2024

Prévision 2025

Dette des administrations publiques

98,1

119,8

122,6

113,5

111,3

110,1

109,1

« 2° Scénario de perte limitée :

« (En points de produit intérieur brut)

 

Exécution 2019

Prévision d’exécution 2020

Prévision 2021

Prévision 2022

Prévision 2023

Prévision 2024

Prévision 2025

Dette des administrations publiques

98,1

119,8

122,6

117,6

117,8

118,2

118,6

« 3° Scénario de faiblesse persistante :

« (En points de produit intérieur brut)

 

Exécution 2019

Prévision d’exécution 2020

Prévision 2021

Prévision 2022

Prévision 2023

Prévision 2024

Prévision 2025

Dette des administrations publiques

98,1

119,8

122,6

124

125,3

127

129

 »

Exposé sommaire

Cet amendement d’appel vise à attirer l’attention sur le niveau colossal de dettes qui pèse désormais sur notre pays.  En effet, la hausse de la dette causée par la crise liée à l’épidémie de covid-19 pèsera très longtemps sur notre économie.

Mais, la crise n’explique pas complètement notre endettement record puisqu’avant la crise, la dette française frôlait déjà les 100 % du PIB, contre 60 % en Allemagne, et 80,7 % dans l’Union Européenne.

Nous avons donc abordé la crise en situation de faiblesse relative, par rapport à nos voisins, ce qui nous prive de marges de manœuvres budgétaires si la crise sanitaire devait se poursuivre durablement.  Cette situation de surendettement menace à la fois notre souveraineté budgétaire et la pérennité de notre modèle social.

Le Gouvernement doit donc impérativement présenter au Parlement et aux Français un réel plan de financement sans se contenter, comme il le fait, du simple espoir du retour rapide de la croissance.