Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Souad Zitouni

Souad Zitouni

Membre du groupe La République en Marche

Lien vers sa fiche complète
Photo de madame la députée Florence Provendier

Florence Provendier

Membre du groupe La République en Marche

Lien vers sa fiche complète
Photo de monsieur le député Vincent Thiébaut

Vincent Thiébaut

Membre du groupe La République en Marche

Lien vers sa fiche complète
Photo de madame la députée Anne-France Brunet

Anne-France Brunet

Membre du groupe La République en Marche

Lien vers sa fiche complète
Photo de monsieur le député Jacques Maire

Jacques Maire

Membre du groupe La République en Marche

Lien vers sa fiche complète
Photo de madame la députée Laurence Vanceunebrock

Laurence Vanceunebrock

Membre du groupe La République en Marche

Lien vers sa fiche complète
Photo de monsieur le député François Cormier-Bouligeon

François Cormier-Bouligeon

Membre du groupe La République en Marche

Lien vers sa fiche complète
Photo de madame la députée Monica Michel-Brassart

Monica Michel-Brassart

Membre du groupe La République en Marche

Lien vers sa fiche complète

Compléter cet article par l’alinéa suivant :

« Un fichier spécifique consacré aux mineurs et rattaché au Fichier Judiciaire National Automatisé des Auteurs d’Infractions Terroristes (FIJAIT) sera mis en place au plus tard un an après la promulgation de la présente loi. »

Exposé sommaire

Créé par la loi du 24 juillet 2015 relative au renseignement et par un décret pris en ce sens le 29 décembre 2015 après avis de la CNIL en date du 03 décembre 2015, le Fichier Judiciaire National Automatisé des Auteurs d’Infractions Terroristes (FIJAIT) a été mis en place le 1er juillet 2016, et dans lequel toute personne commettant une infraction (matérielle) en rapport avec le terrorisme  ou violant une interdiction de sortie du territoire pourra voir son nom inscrit dans ce fichier, et par voie de conséquence, également dans le Fichier des Personnes Recherchées (FPR).

Désormais les règles du FIJAIT seront durcies, notamment pour y inscrire les personnes condamnées pour apologie du terrorisme. Si l’objectif d’une modification dudit fichier ne peut-être contesté, il convient d’attirer l’attention sur les conséquences pour certains mineurs. 

Depuis le tragique assassinant de Samuel Paty, de nombreux mineurs sont poursuivies pour apologie du terrorisme (mineurs et majeurs inclus, le parquet de Paris comptabilise à lui seul environ 70 enquêtes pour des propos « liés à l’attentat » de Conflans). Dans de nombreux cas ces jeunes n’adhèrent pas à une idéologie terroriste. Mais ils rejettent le cadre, ils éprouvent un mal-être, ils ont décroché scolairement voire ont une problématique psychiatrique, ne présentant aucun risque à « caractère terroriste », mais force est d’admettre que l’on a aussi des jeunes qui se radicalisent, pris dans des réseaux. 

Le présent amendement vise ainsi à créer dans le cadre du FIJAIT un registre spécifique aux mineurs, notamment pour des faits d’apologie du terrorisme, afin de permettre une meilleure distinction entre les mineurs pouvant manifestement être réinsérés de ceux présentant un risque certain d’entrave aux principes républicains.