- Texte visé : Projet de loi confortant le respect des principes de la République, n° 3649 rectifié
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi confortant le respect des principes de la République
À l’alinéa 19, après le mot :
« physique »,
insérer le mot :
« , psychique ».
Dans le cadre de prévention et de protection de l’enfance, la mention à la santé psychique des élèves est oubliée.
Le psychisme concerne tout ce qui attrait à la pensée, à l’intellectuel et à l’esprit. Certaines dérives sectaires ou de radicalisation entrainent des troubles psychiques sévères : trouble du sommeil, anxiété, peur phobique, sentiment d’insécurité, accès de violence, repli sur soi ...
La sécurité psychologique est caractérisée par le fait de ne pas craindre de perdre la face ou d'être agressé si l'on s'exprime librement et de ne pas courir de risque interpersonnel.
Selon le pédagogue Decroly, la sécurité affective se définie comme : « une condition fondamentale pour que l’éducation soit bien reçue et fructueuse. Elle naît à la fois de la relation avec l’éducateur, du style pédagogique qui suit les possibilités des enfants et ne les contraints pas à des efforts qui excéderaient les possibilités des enfants et ne les contraints pas à des efforts qui excèderaient les possibilités de leur stade de développement. Elle est aussi assurée par le jeu, qui est une activité essentielle acceptée et développée par l’éducateur et qui contribue au développement. La sécurité affective naît enfin de la confiance qui est faite aux enfants, à qui des responsabilités sont confiées au sein d’un groupe. »