Fabrication de la liasse

Amendement n°CE107

Déposé le samedi 16 janvier 2021
Discuté
Retiré
(mercredi 20 janvier 2021)
Photo de monsieur le député Jean-Michel Mis
Photo de monsieur le député Ludovic Mendes
Photo de madame la députée Marion Lenne
Photo de monsieur le député Yannick Haury
Photo de monsieur le député Jacques Marilossian
Photo de monsieur le député Xavier Paluszkiewicz
Photo de monsieur le député Pierre Person
Photo de madame la députée Laurence Vanceunebrock
Photo de monsieur le député Julien Borowczyk
Photo de monsieur le député Stéphane Testé
Photo de madame la députée Nicole Dubré-Chirat
Photo de madame la députée Florence Granjus
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Ardouin
Photo de madame la députée Alice Thourot

Au second alinéa, après les mots :

« la mort »,

 insérer les mots :

 « ou la mutilation ».

Exposé sommaire

 

Depuis plusieurs mois, plusieurs chevaux ont été victimes d’actes de cruauté dans les campagnes de France. Le nombre des équidés mutilés ou tués dans toute la France ne cesse d’augmenter depuis l’été dernier. Plus de 150 enquêtes ont été ouvertes dont cinq dans le département de la Loire qui est le 2ème département français d’élevage de trotteur avec 115 centres équestres, 7 800 licenciés, 62 entraîneurs de chevaux de course et un entraîneur de galop. 

 Outre le climat d’angoisse et d’insécurité, les propriétaires de centres équestres, les éleveurs mais aussi les particuliers propriétaires de chevaux sont très inquiets pour les animaux. Ces sévices et actes cruels sont intolérables.

 A l’heure où le bien-être animal est un sujet plus que jamais d’actualité, il est nécessaire de faire évoluer le Code pénal afin qu’il condamne plus sévèrement les actes de sévices envers les animaux.

 Avec la multiplication des actes de barbarie envers les animaux, nous devons prendre notre part de responsabilité et nous mobiliser. Les actes de mutilation ne doivent pas être banalisés et les sanctions doivent être durcies. Même si cette proposition de loi prévoit de durcir les peines contre les auteurs d’actes ayant entraîné la mort de l’animal, cet amendement complète l’article 8 de cette proposition de loi en renforçant également les peines contre les auteurs de mutilation envers les chevaux. Les peines sont donc portées à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.